Premier League

La stratégie cachée de José Mourinho et Chelsea pour ne pas souffrir du fair-play financier

Le manager de Chelsea José Mourinho a expliqué pourquoi il n’avait pas peur du fair-play financier.

Par La Rédaction FM
2 min.
Chelsea FC @Maxppp

Si certains tremblent à la simple évocation de son nom, le fair-play financier, qui devrait prochainement être mis en application par l’UEFA, n’inquiète pas José Mourinho le moins du monde. Relayé par le London Evening Standard, le manager de Chelsea s’est dit plus que confiant face à cette nouvelle réglementation. «Chelsea a réalisé d’importants investissements dans le passé et a également été très critiqué à ce sujet. Mais les temps changent. Chelsea s’est très bien adapté à la situation», a déclaré le technicien lusitanien, expliquant ensuite sa position très tranchée.

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«Vous voyez De Bruyne, qui n’a joué trois ou quatre matches, il nous a permis de réalisé une belle affaire. Il y a d’autres joueurs qui, peut-être, n’ont pas joué le moindre match avec Chelsea et que nous tenterons de vendre pour réaliser des bénéfices. Nous avons dû nous organiser d’une manière différente», a-t-il confié, précisant les noms de certains joueurs auxquels il pense. «Avant mon retour, Chelsea a fait un travail fantastique à ce niveau-là : Romelu Lukaku, Kevin De Bruyne, Thibaut Courtois, Thorgan Hazard et Lucas Piazon. Ils n’auront pas tous une carrière à Chelsea, mais ils sont tous importants dans notre nouvelle organisation», a-t-il lâché.

Implicitement, le Lusitanien a donc annoncé que tous ces jeunes joueurs (excepté De Bruyne, déjà parti à Wolfsburg cet hiver) n’auront peut-être pas l’occasion de défendre les couleurs des Blues dans leur carrière. Tous prêtés aux quatre coins de l’Europe (Lukaku à Everton, Courtois à l’Atlético Madrid, T. Hazard à Zulte-Waregem, L. Piazon au Vitesse Arnhem), ces jeunes pousses, que les pensionnaires de Stamford Bridge ont su repérer tôt, sont autant d’actifs que les Londoniens ont réussi à faire fructifier et qui rapporteront forcément de l’argent, et ce, même s’ils ne jouent jamais une minute avec eux. En cas de besoin, les vendre serait une solution idoine sur le plan économique et peu douloureuse sur le plan sportif.

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«Chelsea a très bien travaillé et a commencé à le faire avant d’autres clubs. Grâce à cela, même si le fair-play financier entre en vigueur, je pense que Chelsea est très en avance», a-t-il conclu. Sur le fond, l’argument du Special One est imparable, l’exemple De Bruyne lui donne raison. Sur la forme, il vient de lancer un message assez étrange à ces joueurs, leur laissant entendre que, malgré leurs performances (tous les joueurs cités réalisent une belle saison), il ne comptait pas forcément sur eux. À José Mourinho d’assumer sa position. Les courtisans de ces différents joueurs savent en tout cas déjà à quoi s’en tenir.

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