Nommé directeur sportif de l'Olympique de Marseille, Andoni Zubizarreta a d'ores et déjà commencé à travailler pour mener à bien sa première campagne de recrutement. Et si plusieurs pistes ont déjà été sorties dans les médias, à quoi faut-il s'attendre avec l'ancien dirigeant du FC Barcelone ? Un de ses plus proches amis nous a répondu.
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Le 27 octobre dernier, Andoni Zubizarreta devenait officiellement le nouveau directeur sportif de l'Olympique de Marseille. Une arrivée clinquante réussie par l'équipe McCourt qui ne cachait pas sa joie d'avoir réussi à engager l'un des principaux artisans de la venue de Neymar au FC Barcelone. Un coup d'éclat qui a forcément envoyé un message fort aux supporters phocéens en vue du prochain mercato hivernal. Très vite, plusieurs pistes plus ou moins ronflantes ont d'ailleurs circulé (Kondogbia, Amavi, Munian, Carole, Ferri, Mounier, Vidal, Mikel autre autres) dans les travées de l'Orange Vélodrome.
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Autant de solutions face auxquelles Zubizarreta a tenu mettre un certain bémol. En clair, s'il compte renforcer l'OM, l'Espagnol sait qu'il ne fera pas de miracle en janvier. Forcément attendu au tournant, «Zubi» ne doit donc pas être jugé sur le mois à venir. Un mois durant lequel le marché est surtout considéré comme un mercato d'appoint où les gros coups se font très rares. C'est en tout cas ce que nous a confié l'un de ses amis proches qui a longtemps travaillé avec le néo Marseillais en catalogne, l'agent de plusieurs joueurs du Barça, Josep Maria Orobitg.
Zubizarreta a besoin de temps
«Je pense que oui. Beaucoup de gens l'ont critiqué, mais c'est un bon négociateur qui comprend beaucoup de choses du football. Il faut qu'on le laisse tranquille, mais le propriétaire (de l'OM) doit lui montrer ses possibilités économiques. Les gros problèmes qu'il a eu au Barça n'étaient pas liés au sportif, mais à l'extrasportif : les changements d'entraîneurs, la mort de Tito Vilanova... Il a fait de gros transferts de joueurs qui ont ensuite été revendus à prix fort. C'est lui qui a su dénicher un des gardiens (Ter Stegen) qui est aujourd'hui un succès alors qu'on l'avait critiqué. Il faut lui donner du temps. Il ne va pas monter en une demi-saison une équipe complètement défaite. Il faut prendre en compte plusieurs paramètres : la capacité financière, la patience des dirigeants. Il faut tout organiser et ça prend du temps. Ils doivent se montrer patients, car il a besoin de temps pour savoir dans quelle direction le projet va.»
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Si la patience n'est pas franchement le point fort de l'environnement marseillais, la venue de McCourt changera-t-elle la donne ? Les prochains mois nous le diront. En revanche, alors que de nombreuses rumeurs circulent, à quel mercato hivernal faut-il s'attendre de la part de Zubizarreta ? Ira-t-il chercher la majorité de ses renforts de l'autre côté des Pyrénées ? «Je ne le sais pas, mais tous les directeurs sportifs et tous les entraîneurs, quand ils arrivent dans un nouveau club, finissent par regarder le marché d'où ils viennent (l'Espagne pour Zubizarreta, ndlr). C'est là où leur confiance est grande, là où ils ont vu jouer beaucoup de joueurs. Ils sont influencés par le marché qu'ils connaissent. Ils vont surtout regarder des éléments qui évoluent dans le championnat où ils évoluaient, voire dans le club où ils travaillaient. Normalement, c'est comme ça que ça se passe, même si ce n'est pas la règle pour tous», a conclu Orobitg. Et il va sans dire que si Zubizarreta décide de solliciter le Barça pour récupérer des recrues, les Marseillais ne devraient pas rechigner.
