La bataille médiatique s’intensifie entre Mourinho et Guardiola
Le Real Madrid y croit dur comme fer. Fini le temps des complexes face à un FC Barcelone semblant intouchable, la Casa Blanca peut légitimement espérer éliminer les Catalans en demi-finale de la Ligue des Champions. Requinqué, c’est un José Mourinho en grande forme qui s’est présenté en conférence de presse.

Si Manchester United affronte ce soir Schalke 04 pour le compte des demi-finales de la Ligue des Champions, c’est bien l’affiche opposant demain soir le Real Madrid au FC Barcelone qui retient toute l’attention médiatique. Plus qu’un simple match entre deux équipes prestigieuses et rivales, c’est aussi le duel entre José Mourinho et Pep Guardiola qui fait jaser. Les deux hommes, au tempérament radicalement opposé, n’ont de cesse de multiplier les sorties médiatiques ces derniers jours. Entre le récent succès merengue face aux Blaugrana et les erreurs supposées d’arbitrage, tout est bon pour permettre aux deux hommes de se répondre par presse interposée.
Mais à ce petit jeu là, le Special One est un spécialiste reconnu de tous. Bon client, le technicien lusitanien a très souvent animé les conférences de presse grâce à ses bons mots. Décidé à nous gratifier d’un nouvel épisode du Mourinho Show, le Portugais s’est montré à son avantage lors de la conférence de presse du jour. Et Guardiola en prend pour son grade : « Nous avons démarré un nouveau cycle. Jusqu’à présent, il y avait deux types d’entraineur. Ceux, en minorité, qui ne parlent pas des arbitres. Et ceux, dont je fais partie qui mettent en avant les erreurs quand elles arrivent. Dorénavant, il y a un troisième groupe composé uniquement de Pep pour l’instant : ceux qui critiquent la réussite de l’arbitre ».
Décidé à enfoncer le clou, l’ancien coach de Chelsea a avoué n’avoir aucune recette magique, si ce n’est qu’il a pour particularité d’être un bourreau de travail : « Je suis le même entraîneur que celui du 5-0. J’ai travaillé. Je n’ai pas de potion magique. On a fait un bon match à Bernabeu (1-1) et un grand match à Valence (1-0). Mais celui de demain sera différent. Je les motive normalement. Je dois me motiver moi et ensuite mes joueurs. Une nouvelle fois, je suis le même que celui qui a perdu 5-0 contre le Barça. À mes joueurs, je dis simplement cette phrase d’Einstein : "L’unique force motrice plus puissante que l’électricité et la vapeur, c’est la volonté". C’était loin d’être bête. Avec la volonté, tu peux tout faire. Pour entraîner cette équipe, il faut des heures et des heures de travail, c’est tout ». Et un tel acharnement commence à porter ses fruits, le Real donnant du fil à retordre au Barça. Une tendance qu’il faudra confirmer dès demain soir, histoire de rendre hommage à Einstein…
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