La défense du PSG après les messages violents contre Adrien Rabiot et sa mère !
Après les messages violents contre Adrien Rabiot et sa mère lors du Classique remporté dimanche contre l’Olympique de Marseille (3-1), le Paris Saint-Germain a assuré n’avoir validé aucune banderole contre le milieu marseillais. Par ailleurs, le club de la capitale a décidé de prendre ses distances avec certains de ces ultras.

Dimanche soir, en clôture de la 26e journée de Ligue 1, le PSG a une nouvelle fois dominé (3-1) l’OM lors du Classique. Une soirée surtout marquée par les nombreux messages violents à destination d’Adrien Rabiot et de sa mère, Véronique. Si le milieu marseillais a réagi, ce lundi, et que sa mère a décidé de porter plainte, le PSG assure de son côté n’avoir pas pris connaissance de la teneur des différentes banderoles avant leur diffusion pendant la rencontre face au rival marseillais. Pas au courant des messages violents contre Adrien Rabiot, le PSG a donc pris ses distances avec certains de ces ultras.
«Le club condamne fermement toute initiative portant atteinte à la dignité et appelle l’ensemble des acteurs à adopter la même position, afin de garantir des tribunes exemplaires, sereines et respectueuses», a notamment indiqué le club par le biais d’un communiqué, assurant par ailleurs avoir tout fait pour sensibiliser les spectateurs au contexte de ce match via sa campagne "supporters, supportons". Si le tifo d’avant-match a lui été élaboré en étroite collaboration avec l’actuel leader de L1, les différentes banderoles insultantes contre Rabiot sont décrites en interne comme étant des «banderoles sauvages» que le club francilien déplore et dont il n’avait pas connaissance en amont.
Le PSG n’était pas au courant des messages violents contre Rabiot et sa mère !
De son côté, le Collectif Ultras Paris (CUP) a, lui aussi, fait savoir que ces messages visant le milieu marseillais n’avaient pas été vérifiés par le club. Dans cette optique, RMC Sport ajoute que certaines mouvances au sein du CUP voulaient même déployer des messages «un peu plus durs» contre le joueur formé au sein du club parisien. Finalement, après concertation, les cadres du collectif n’ont pas autorisé ces messages. Pris à partie pour son retour au Parc des Princes, Adrien Rabiot n’a quoi qu’il en soit pas manqué de réagir, ce lundi sur son compte Instagram.
«Insulter une mère, et un père décédé… tout se paye un jour. Vous ne l’emporterez pas au Paradis. Croyez-moi», a-t-il lâché, avant d’adresser un tacle à son club formateur et surtout au président du club parisien, Nasser Al-Khelaifi : «Nasser, tu peux avoir tout l’argent du monde et même plus, la classe, ça ne s’achète pas». Un message fort adressé au boss du club de la capitale, qui «préfère garder l’élégance plutôt que de répondre» aux attaques de l’ancien joueur de la Juventus Turin, précisant que ces messages n’ont «aucun rapport» avec le patron du club de la capitale. Le message est passé.