Ligue des Champions

Liverpool-PSG : les notes du match

Immense exploit du PSG qui s’est imposé 1-0 à Anfield, en tenant le choc durant toute la rencontre, avant de sceller la qualification aux tirs au but, grâce à un héroïque Gianluigi Donnarumma.

Par La Rédaction FM
17 min.
Match accroché entre Liverpool et le PSG @Maxppp

La mission était claire pour le PSG : après une défaite à l’aller au Parc des Princes (0-1), les Parisiens devaient impérativement s’imposer ce soir à Anfield pour espérer se qualifier pour les quarts de finale. Une victoire d’un seul but d’écart envoyait les deux équipes en prolongation, tandis que pour se qualifier directement, le PSG devait l’emporter par deux buts ou plus. Pour la troisième fois aujourd’hui, le PSG se rendait à Anfield, où il n’avait encore jamais gagné : en 1997, une défaite (0-2) après un succès à domicile (3-0) avait permis à Paris de passer, et en 2018, ils étaient tombés (2-3) lors de la phase de groupes. En forme en Ligue 1, avec 16 points d’avance sur l’OM, le club francilien arrivait avec un large succès à Rennes (4-1), notamment grâce à un doublé de Dembélé. Mais ce soir, face à Liverpool, l’enjeu était bien plus grand : il fallait décrocher une première victoire à Anfield.

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Liverpool a mis une grosse intensité dès le coup d’envoi. Salah a rapidement inquiété Paris, mais Nuno Mendes a sauvé les siens en déviant une frappe de l’Égyptien sur un centre venu de la gauche (4e). Quelques minutes plus tard, Salah a de nouveau semé le danger en effaçant Mendes d’un petit pont avant d’enrouler une frappe du gauche, qui est passée à côté (6e). Mais alors que rien en ce début de match ne laissait présager cela, le PSG a bel et bien été le premier à trouver la faille. Nuno Mendes a trouvé Dembélé dans l’axe, qui a décalé Barcola sur la droite. Son centre à ras de terre a été taclé par Konaté, prenant Alisson à contre-pied. Dembélé, à l’affût, a conclu sans trembler du droit pour ouvrir le score (12e, 0-1). Le match a ensuite rapidement penché en faveur des Parisiens. Dembélé a profité d’un ballon perdu par Mac Allister devant Fabian Ruiz pour filer vers le but, mais il a poussé son ballon trop loin, permettant à Alisson de s’en saisir (32e). Peu après, Kvaratskhelia a hérité d’un bon ballon au cœur de la surface et a tenté sa chance, mais sa frappe a été contrée de justesse par un défenseur des Reds (34e).

Paris fait craquer Liverpool aux tirs au but

Liverpool a cru égaliser dès le retour des vestiaires. Szoboszlai a pensé marquer après une action initiée par Jota pour Luis Diaz, finalement signalé hors-jeu. Juste avant, Donnarumma avait détourné une frappe puissante d’Alexander-Arnold, qui avait ensuite heurté le poteau (53e). Peu après, Luis Diaz s’est offert une belle occasion avec une tête bien placée sur corner, mais le gardien parisien a sorti une parade décisive pour préserver l’avantage des siens (59e). Sur un corner de Mac Allister, Donnarumma repousse des poings, mais Salah reprend au second poteau. Kvaratskhelia sauve in extremis, et le corner suivant reste sans danger. Sur un corner de Mac Allister, Donnarumma a repoussé des poings, mais Salah a repris au second poteau. Kvaratskhelia est intervenu in extremis pour contrer sa tentative (62e). Juste après, Donnarumma a reçu par la suite des soins après une gène, mais a pu rester sur le terrain (64e). Dans une photocopie inversée du match aller, Paris a beaucoup subi en fin de match. Servi à la limite du hors-jeu, Darwin Nunez a contrôlé avant de manquer sa transmission du pied droit, et le ballon est sorti en faveur du PSG (80e).

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Quelques instants plus tard, Mohamed Salah a envoyé une passe dans la surface, mais Gianluigi Donnarumma a été plus rapide pour intercepter le ballon (84e). Après une domination anglaise et plusieurs arrêts de Donnarumma, la rencontre s’est finalement poursuivi en prolongation. Une passe lobée a trouvé Beraldo, mais sa tête est passée juste à gauche du but (92e). Dans la foulée, Doué, lancé en profondeur, a raté son tir qui a frôlé le poteau gauche (95e). Dembélé a ensuite eu une nouvelle chance de donner l’avantage au PSG, mais Alisson a réalisé une superbe parade (109e). Peu après, Mohamed Salah est tombé dans la surface après un duel avec Nuno Mendes, mais l’arbitre a laissé l’action se poursuivre (115e). Après les prolongations, la qualification s’est jouée lors d’une séance de penalties, où Darwin Nunez et Curtis Jones ont manqué leurs frappes et ont livré la victoire aux Parisiens sur un plateau d’argent. Le PSG devra probablement affronter Aston Villa au tour suivant, le club anglais ayant pris une sérieuse option pour la qualification grâce à sa victoire 3-1 à l’aller contre Bruges, avant le match retour. Si la qualification se confirme, le PSG retrouvera donc alors un visage bien connu en quart de finale : Unai Emery, son ancien entraîneur, désormais à la tête du club Anglais.

L’homme du match : Gianluigi Donnarumma (9,5) : cette fois, il a eu plus d’un arrêt à faire et le portier italien a délivré une masterclass. Critiqué après le match aller, il a répondu présent, au cœur de la tempête. Il y en a eu plusieurs, dès les premières minutes, puis tout au long de la deuxième période. Des parades sur sa ligne, notamment une splendide sur une tête adverse, et des dégagements au poing, pas toujours académiques mais salvateurs. Il a su se faire respecter dans les airs face aux grands gabarits, et est allé chercher quantité de ballons sur les têtes adverses. Et pour une fois, il a pu dégager loin, sur ses relances, pour échapper au pressing adverse. Mais tout cela n’était rien par rapport au chef-d’oeuvre de la séance de tirs au but. L’Italien a cédé devant Mo Salah, mais a stoppé les tentatives de Darwin Nuñez et de Curtis Jones, offrant la qualification au PSG. Le héros du soir, le héros de la qualification.

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Liverpool

- Alisson (5,5) : auteur d’un des matchs les plus exceptionnels de l’histoire de la compétition pour un gardien à l’aller, le portier brésilien a été un peu moins à son aise sur la pelouse d’Anfield ce mardi. Sur une mésentente avec Konaté, il percute son coéquipier français, ce qui offre sur un plateau l’ouverture du score à Ousmane Dembele (14e). Peu appliqué à la relance, il a cependant été salvateur à deux reprises en première mi-temps, d’abord face à Barcola (17e) puis sur une longue poussée de balle de Dembele (32e). En prolongation, il sauve les Reds d’une belle parade au sol devant Dembélé (110e). Lors de la séance de tirs au but, il peut mieux faire sur le penalty de Vitinha, et est pris à contrepied par les trois autres tentatives de Ramos, Dembélé et Doué.

- Alexander-Arnold (4,5) : l’international anglais a passé son match à rendre le ballon à la défense parisienne, à l’image de cette possession perdue bêtement dans le rond central, qui passe tout proche d’offrir un but à Barcola (17e). Au bout d’un énième sprint dans le vide balle au pied, il a bloqué son pied gauche dans la pelouse et subi une vilaine torsion du genou, qui l’a obligé à sortir, remplacé par Quansah (73e). Le jeune latéral de fortune est même passé tout proche d’égaliser, sa tête venant mourir sur le montant de Donnarumma (80e).

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- Konaté (4) : constamment mis en danger dans son dos par Ousmane Dembele, l’international tricolore a vécu une rencontre, et plus globalement une double confrontation difficile. Peu à l’aise balle au pied, il a commis une grossière erreur sur son intervention, offrant le but du 1-0 à Dembele (14e). Offesnivement, il ne passe pas loin de se rattraper sur une frappe de loin claquée par Donnarumma (16e), mais n’a jamais fait peser sa domination physique sur coup de pied arrêté, malgré un différentiel de taille abyssal avec l’homme à son marquage… Joao Neves. Touché musculairement, il est remplacé par Wataru Endo en fin de prolongations (111e).

- Van Dijk (5,5) : plus en vue que son compère de la défense centrale, Virgil van Dijk a été un danger constant dans le jeu aérien, passant proche de tromper Donnarumma sur une belle tête à la suite d’un corner après une combinaison huilée (10e). Dénfesivement, le Néerlandais a beaucoup compensé dans le couloir de Robertson, aux abois face à ses différents vis-à-vis, intervenant notamment sur un dangereux raid de Doué en fin de temps réglementaire (90e).

- Robertson (3,5) : débordé par Barcola sur le contre qui amène le but de Dembélé (14e). Globalement, son couloir a été une vraie passoire, Barcola puis Dembele lui faisant vivre un enfer. Trop avancé sur chacune des pertes de balles des Reds, il a réalisé une prestation calamiteuse même avec le cuir, ne trouvant jamais de preneur sur ses rares longs centres. Point positif : ses coups de pieds arrêtés admirablement bien tirés, qui ont mis le PSG en situation très délicate, comme ce coup franc qu’il dépose sur la tête de Quansah (80e).

- Gravenberch (6) : beaucoup plus présent dans les circuits de passe que lors du match aller, Ryan Gravenberch a beaucoup gêné Joao Neves dans l’impact physique, l’empêchant de profiter des espaces dans le cœur du jeu balle au pied. L’international néerlandais a été très appliqué dans son rôle de sentinelle, stabilisant comme il pouvait le très déséquilibré milieu des Reds, souvent orphelin de Szoboszlai et Mac Allister, souvent très haut au pressing. Remplacé par Harvey Elliott (106e), héros du match aller, qui n’a presque pas eu l’occasion de toucher le cuir.

- Mac Allister (4,5) : s’il s’est beaucoup donné dans les efforts, le champion du monde 2022 a souvent subi le pressing des milieux parisiens avec le ballon, notamment de la part de Fabian. C’est même une de ses pertes de balles a conduit à la grosse occasion de Dembele (32e), heureusement stoppée par Alisson. En seconde période, il a profité de la forme hésitante de Vitinha avec le ballon pour cibler le Portugais, permettant à Liverpool de jouer beaucoup plus haut sur le terrain et multipliant les occasions. Il a cependant multiplié les fautes évitables, finissant la rencontre par un carton jaune qui le privera du prochain match de Ligue des Champions des Reds. Remplacé par Curtis Jones (91e), venu éviter à l’Argentin une sortie plus sèche de la part de l’arbitre, mais qui a manqué le troisième et dernier tir au but des Reds, enterrant l’élimination de Liverpool.

- Szoboszlai (5,5) : leader du pressing des Reds, n’a jamais rechigné sur les efforts dans la course, mais a encore été trop brouillon avec le ballon, à l’image de ses deux interventions consécutives en début de première mi-temps manquées, qui ont offert des contres dangereux au PSG. En seconde période, le Hongrois est peu à peu devenu l’animateur du jeu offensif, trouvant facilement Salah et Luis Diaz entre les lignes pour faire avancer le bloc anglais. Auteur d’un but logiquement refusé pour un hors-jeu de position de Luis Diaz en amont (53e)

- Salah (4) : très attendu après son calvaire du match aller, l’Égyptien a commencé son match très fort, s’offrant deux énormes opportunités, la première contrée par Mendes (3e) et la seconde qui passe juste à droite des cages après un beau raid dans la défense (6e). Globalement, toutes les situations se sont créée de son côté en première mi-temps, mais il a souvent buté sur un excellent Nuno Mendes, intraitable dans le couloir. En seconde période, il passe proche de ramener les Reds à hauteur, Kvaratskhelia sauvant sa demi-volée sur corner miraculeusement (62e), mais est petit à petit retombé dans ses travers du match aller, commettant beaucoup (trop) d’imprécisions techniques et pesant assez peu dans le push de fin de match des Reds. L’ancien de la Roma transforme parfaitement le premier penalty des Reds.

- Diaz (5) : très remuant dans les quinze premières minutes de chaque mi-temps, quand Liverpool appuyait sur le but parisien, il a créé plusieurs décalages intéressants, trouvant Salah au second poteau en première mi-temps (3e), et Szoboszlai en seconde période sur un centre au sol quasi identique (57e). Malheureusement pour lui, lors de chacune des deux périodes du match, le Colombien s’est peu à peu éteint à mesure que Paris mettait le pied sur le ballon, faisant peu profiter de sa vitesse sur contre-attaque. Auteur d’une belle tête claquée par Donnarumma (56e), il a cependant eu plus de mal à briller quand Kvara est passé du côté droit parisien, prenant à deux le Colombien avec Hakimi. Remplacé par Cody Gakpo (101e), venu apporter un grain de folie à une attaque qui se tassait en prolongation.

- Jota (4) : auteur d’une tête sur corner qui passe juste au-dessus (18e), le buteur portugais a tenté ce qu’il a pu face aux cages, comme cette frappe un peu forcée après une course en travers, qui s’envole au-dessus des cages parisiennes (34e). Mais globalement, Diogo Jota a été dévoré dans ses duels au sol par Willian Pacho, qui n’a pas laissé un millimètre d’espace à son vis-à-vis. Remplacé par Darwin Nunez (73e), venu apporter la même densité physique qu’au match aller avec moins de réussite, et a ponctué son match difficile par un penalty stoppé par Donnarumma lors de la séance de tirs au but.

PSG :

- Donnarumma (9,5) : lire ci-dessus.

- Hakimi (2) : on a rarement vu le Marocain autant en difficulté cette saison. Beaucoup de relances directement dans les pieds de l’adversaire, pas connecté à ses partenaires sur le plan technique, il n’a pas existé offensivement. Moins grave, puisqu’il fallait quand même bien défendre face aux Reds, et sur cet aspect-là, il a été satisfaisant, même s’il a souvent souffert physiquement dans les duels. Au final, Luis Diaz l’a peu passé. Cela dit, on a probablement assisté à l’une des plus mauvaises prestations du latéral droit au PSG, tant il a perdu de ballons facilement.

- Marquinhos (6,5) : un début de match haletant pour la défense parisienne, qui en d’autres temps aurait pu vite craquer. Mais le Brésilien a su amener de la sérénité même au cœur de la tempête. On l’a senti concentré, appliqué, avec de bonnes interventions, toujours propres, et aucun souci avec les relances. Averti, et bizarrement remplacé par Beraldo (90+2e), qui a placé une tête dangereuse en début de prolongation. Le défenseur brésilien a en tout cas fait une entrée sérieuse.

- Pacho (7) : parfois impressionnant, parfois surprenant. Selon l’action, Pacho dévoile deux facettes différentes. Il peut dominer son adversaire dans de grandes proportions, comme se louper sur un dégagement ou laisser une sensation de légère panique. Reste qu’il a tenu le choc en première période et au début de la deuxième, bien aidé par un Nuno Mendes en feu. Un beau sauvetage au cœur de la surface en deuxième période. Il n’a jamais lâché le moindre marquage, impressionnant de concentration et de détermination jusqu’au coup de sifflet final, à l’image d’un retour plein d’autorité devant Darwin à la 116e minute.

- N. Mendes (7) : énorme à l’aller jusqu’au but d’Elliott, sur lequel il est coupable d’avoir lâché le marquage, le Portugais avait des choses à se faire pardonner. Face à un Salah plus en jambes et menaçant dans les premières minutes de la partie, il a repris le dessus, de manière flagrante. Plus d’intensité dans les duels, des 1 contre 1 gagnés, et voilà comment l’Egyptien a renoncé à faire mal sur son côté, se recentrant presque à chaque prise de balle. Deux sauvetages de la cuisse en première période qui ont fait un bien fou au PSG, et des interventions décisives tout au long de la rencontre.

- Vitinha (5,5) : il avait l’une des clés de la rencontre. Comment allait-il s’en sortir face au pressing intense promis par les Reds à domicile ? Eh bien, on l’a vu perdre quelques ballons de manière inhabituelle, surtout dans les premières minutes, mais il ne s’est pas caché, cherchant à contrôler le tempo parisien. Il a forcément souffert dans le domaine physique, mais il n’a jamais sombré. Trop de déchet donc, à l’image d’une rencontre qui en a beaucoup eu, mais du caractère. Il a inscrit son tir au but.

- J. Neves (5,5) : beaucoup d’activité au pressing comme à son habitude, mais il a peiné à exister avec le ballon, mis sous pression comme rarement, voire jamais. Le Portugais a bataillé, et a permis quelques récupérations hautes, notamment sur l’action de Dembélé à la 32e. Beaucoup de bagarres pour la conquête du ballon, beaucoup de courses de repli ou pour proposer offensivement. Un match avant tout défensif, un domaine où il est loin d’être le plus mauvais. Il a clairement accusé le coup physiquement en fin de rencontre. Remplacé juste avant les tirs au but par Gonçalo Ramos, qui n’a pas flanché face au but.

- Fabian Ruiz (5) : plutôt bon en première période, voire le meilleur milieu parisien, avec du jus et des récupérations hautes. Contrairement à l’aller où il avait été le moins en vue dans l’entrejeu, il sortait cette fois du lot. Mais en deuxième période, il a clairement baissé de ton, notamment physiquement, où on l’a senti piocher. Et cela s’est ressenti dans son jeu avec ballon, nettement moins précis. Luis Enrique l’a laissé sur le pré jusqu’à la fin du temps réglementaire. C’est uniquement pour le début des prolongations qu’il a lancé Zaïre-Emery. Et tout de suite, le jeune milieu a mis de l’impact dans ses prises de balle. Une entrée pleine de personnalité.

- Barcola (4) : l’une des déceptions de la soirée côté parisien. Positionné à droite, il a été lancé à plusieurs reprises sur son côté. Avec du bon, principalement le centre qui amène le but parisien, et du moins bon, comme un nouveau duel raté trop facilement face à Alisson. Une action qui témoignait de ce qui lui manque encore dans les matches de très haut niveau, le côté tueur. Trop intermittent pour peser sur la rencontre, il a cédé sa place logiquement à Doué (67e), qui s’est mis dans le ton, en ne lâchant rien défensivement et en reboostant une attaque à l’arrêt avec quelques gestes de classe. Il rate le cadre de peu en début de prolongation sur une frappe soudaine du gauche, puis de nouveau, du droit cette fois, dans la deuxième partie des prolongations. Une entrée parfaite, puisqu’il a même eu le luxe de valider la qualification parisienne avec le tir au but vainqueur.

- Kvaratskhelia (5,5) : il aurait pu compter deux passes décisives à l’issue de la première période, si Barcola et Dembélé n’avaient pas vendangé. Le Géorgien a lui aussi eu l’occasion de marquer, mais sa frappe, qui partait bien, a été suffisamment déviée pour filer au-dessus des buts d’Alisson. Sa justesse technique a été un atout durant toute la rencontre, même s’il a connu de longs moments sans toucher le cuir. Mais au final, son action décisive restera peut-être son sauvetage devant ses buts après un dégagement au poing de Donnarumma sur un corner. Il a eu un autre ballon de but, à la 86e minute, sur l’une des rares incursions parisiennes, mais n’a pas trouvé le cadre. Un investissement défensif à saluer, jusqu’à la fin. Remplacé par Lee (101e), qui a surtout tenté de tirer sans jamais réellement embêter Alisson.

- Dembélé (6,5) : un but dès la 12 minute avec une erreur de Konaté et Alisson. Il ne pouvait pas rêver une meilleure entame, pour un but facile, de quoi lui faire oublier les loupés de l’aller. Utile dans ses décrochages, il a bien embêté la charnière adversaire. Mais il a aussi connu beaucoup de déchets dans son jeu de passe, avec des ballons perdus trop bêtement ou de mauvais choix sur certaines situations de contre. On pensera à son action à la 32e minute avec une conduite de balle trop longue. Beaucoup de déchet donc, mais toujours la volonté d’aller de l’avant. Jusqu’au bout, il aura tenté, à l’image de sa frappe soudaine à la 109e minute, sortie une nouvelle fois miraculeusement par Alisson. Il n’a pas tremblé en marquant son tir au but.

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