Dernier membre encore officiellement engagé, avec le Real Madrid, le FC Barcelone était jusqu’ici resté discret. Son président Joan Laporta a enfin pris la parole.
Annoncé dimanche soir, le projet de Super League a pris du plomb dans l’aile depuis le retrait de 10 de ses 12 membres fondateurs. Il ne reste en effet officiellement plus que le Real Madrid et le FC Barcelone. Et si Florentino Pérez a multiplié les entretiens ces dernières heures pour défendre cette nouvelle compétition, Joan Laporta était jusqu’ici resté plutôt discret.
Ce jeudi, au détour d’une visite au tournoi de tennis de Barcelone, le président blaugrana s’est enfin exprimé sur le sujet, au micro de la télévision catalane TV3. «Nous sommes dans une situation de prudence. La Super League est une nécessité, mais ce sont les socios qui auront le dernier mot. (…) La Super League doit être une compétition attractive, basée sur les mérites sportifs», a lâché l’homme fort de l’institution Barça.
Une impérieuse nécessité
Clairement, ce dernier semble favorable à la création de ce nouveau tournoi, d’un point de vue économique surtout. «Les grands clubs génèrent beaucoup de revenus et nous avons notre mot à dire sur leur répartition. (…) Nous faisons des investissements très importants, les salaires sont très élevés et il faut tenir compte de toutes ces considérations, en n’oubliant évidemment pas les mérites sportifs. (…) Nous avons besoin de meilleurs revenus pour que l’on continue à avoir un grand spectacle», a assuré celui qui a récupéré le club dans un état économique proche du désastre.
Pour lui, les différentes parties semblent condamnées à s’entendre. «Nous sommes les défenseurs des championnats nationaux et nous sommes ouverts à un dialogue ouvert avec l’UEFA. (…) Je crois qu’il y aura un accord. (…) Il y a eu des pressions sur certains clubs, mais le projet existe toujours», a-t-il conclu. La Super League n’est donc pas encore totalement morte. La suite au prochain épisode.