Premier League

Liverpool : les ravisseurs du père de Luis Diaz sortent du silence

Par Aurélien Macedo
2 min.
Jürgen Klopp après la débâcle face au Napoli @Maxppp

Buteur hier contre Luton (1-1), Luis Diaz (26 ans) a permis à Liverpool d’arracher un précieux match nul. L’ailier colombien vit néanmoins des moments compliqués sur le plan personnel puisque ses parents ont été kidnappé par l’ELN. Si sa mère a depuis été libérée, l’inquiétude reste présente autour de son père Luis Manuel Diaz. «Ce n’est pas le joueur qui parle. Aujourd’hui, c’est Lucho Díaz, le fils de Luís Manuel Díaz. Mane, mon père, travailleur acharné, pilier de la famille… Il est maintenant kidnappé. Je demande à l’ELN de libérer mon père dès que possible. Je demande aussi aux associations internationales d’y travailler pour garantir sa liberté. Chaque seconde, chaque minute, nous sommes plus inquiets.»

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«Nous n’avons pas de mots pour décrire les sentiments terribles de notre famille, et ce sera la même chose tant qu’il ne sera pas de retour à la maison. Je vous supplie de libérer mon père tout de suite, en respectant son intégrité. Je tiens à remercier tous les Colombiens et la communauté internationale pour leur soutien», lâchait d’ailleurs le joueur après la rencontre. Des propos écoutés par les ravisseurs qui admettent avoir commis une erreur et promettent de libérer prochainement Luis Manuel Diaz. C’est en tout cas ce qu’a déclaré l’ELN dans un communiqué : «le 2 novembre, nous avons informé le pays de la décision de libérer M. Luis Manuel Díaz, père du joueur Luis Díaz. A partir de cette date, nous avons entamé les démarches pour y parvenir dans les plus brefs délais. Nous faisons des efforts pour éviter les incidents avec les forces gouvernementales. La zone est toujours militarisée, ils effectuent des survols, des troupes débarquent, ils diffusent des émissions et offrent des récompenses dans le cadre d’une intense opération de recherche. Cette situation ne permet pas d’exécuter le plan de libération de manière rapide et sûre, où Luis Manuel Díaz ne court aucun risque. Si les opérations se poursuivent dans la zone, elles retarderont la libération et augmenteront les risques. Nous comprenons l’angoisse de la famille Díaz Marulanda, à qui nous disons que nous tiendrons notre parole de le libérer unilatéralement, dès que nous aurons des garanties de sécurité pour le développement de l’opération de libération.»

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