Naples : la réponse assassine de Rudi Garcia à ses détracteurs
Contesté par une partie de son vestiaire, ses supporters, mais aussi sous la pression de son président, Rudi Garcia est dans la tourmente du côté du Napoli. Présent en conférence de presse ce vendredi, il a tenu à répondre sèchement aux critiques.
La situation est toujours très tendue pour Rudi Garcia à Naples, mais pour l’instant, c’est bien lui qui est à la tête des Champions d’Italie. Cinquième de Serie A après huit journées et battu par le Real Madrid en Ligue des Champions (2-3), le Napoli ne vit évidemment pas le début de saison espéré. L’ancien technicien de l’OM et de l’OL est d’ailleurs jugé comme le premier responsable de cette situation, lui qui avait été ciblé par son vestiaire, les supporters et son président, Aurelio De Laurentiis. Mais alors qu’il était tout proche de la sortie après la défaite contre la Fiorentina à domicile (1-3) et que la rumeur Antonio Conte planait au-dessus de lui, Rudi Garcia est enfin sorti du silence et a tenu à répondre aux détracteurs.
«Je suis serein et calme, n’interprétez pas mal mes réponses, a-t-il d’abord expliqué devant la presse italienne. Il est peu de dire que je n’ai pas apprécié les jours suivant Napoli-Fiorentina, c’est un euphémisme. Il y a eu un manque de respect envers moi. J’ai maintenant compris qui sont mes amis et mes ennemis. J’ai trouvé cela un peu exagéré. J’ai trouvé toute cette histoire beaucoup trop disproportionnée. Je ne suis pas content», a-t-il ensuite lâché pour répondre à ses adversaires.
Les prochains jours seront décisifs pour Rudi Garcia
Avant de confirmer avoir été soutenu par ses dirigeants, et notamment Aurelio De Laurentiis, qui avait notamment avoué qu’il ne songeait finalement pas à changer d’entraîneur. «Ce qui compte, c’est mon travail avec l’équipe et ma relation avec les dirigeants et le club. J’ai été soutenu, c’est le plus important. Mais comme tout ne s’est pas bien passé, j’en assume la responsabilité, je ne me cache pas. Je suis un peu déçu car je pensais qu’une attitude plus coopérative aurait été meilleure».
Pourtant, selon les médias locaux, De Laurentiis aurait fixé un ultimatum à Rudi Garcia. Le Français aurait trois matches pour convaincre au retour de la trêve internationale. Contre le Hellas Vérone, 16e du Championnat, puis en Ligue des Champions contre l’Union Berlin et enfin lors du choc de Serie A, face à l’AC Milan le 29 octobre prochain. «Maintenant, il faut penser à gagner à Vérone : nous avons trois matches d’affilée, mais le premier reste le plus important», a ajouté Rudi Garcia lors de sa conférence de presse. Les prochains jours seront donc décisifs pour lui…
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