Du rififi dans l’air entre les deux Olympiques ! Le cas de Bafetimbi Gomis, décidément bien malgré lui au centre de toutes les discussions ces dernières semaines, est venu ajouter du piment entre l’OL et l’OM, les dirigeants rhodaniens ayant porté plainte contre leurs homologues phocéens.
« Je suis très déçu que les opérations n’aient pas été conclues avec Newcastle. Personnellement je suis très pessimiste. Quelqu’un tire les ficelles en coulisses. J’ai déposé plainte pour déstabilisation. Les choses se régleront devant la commission compétente. Ce n’est pas rendre service à Bafé ». C’est un Jean-Michel Aulas remonté qui est apparu hier soir au micro de L’Équipe 21, affirmant déposer une plainte dans le cadre du dossier Bafetimbi Gomis. Rapidement, il a semblé que l’Olympique de Marseille était visé dans cette affaire. Et effectivement, sur les ondes de RMC, le président de la commission juridique de la Ligue de football professionnel a confirmé la nouvelle :
« M. Aulas a saisi hier la Commission d’une possible infraction au règlement de la Ligue. La commission l’a reçue et va demander des explications à l’une et l’autre des parties sur les faits allégués par l’Olympique Lyonnais. S’il y a des preuves, il y aura un débat devant la commission. M. Aulas dit que pendant la négociation entre les représentants de Bafetimbi Gomis et Newcastle, l’Olympique de Marseille serait intervenu pour prendre contact avec le joueur et ses agents sans avoir prévenu l’OL, ce que le texte du règlement indique. Et par conséquent, si la négociation avec Newcastle devait capoter, ce serait de la faute de l’OM ».
C’est donc maintenant bel et bien officiel, l’Olympique Lyonnais porte plainte contre l’Olympique de Marseille, lui reprochant d’avoir approché Bafetimbi Gomis et son entourage sans l’en avertir au préalable et ce, en pleines négociations avec Newcastle. Voilà qui vient jeter encore un peu d’huile sur le feu entre les deux Olympiques, et qui ternit un peu plus l’image déjà bien écornée de la direction phocéenne ces dernières semaines, Lille et Rennes n’ayant que très peu goûté les manœuvres marseillaises sur les cas de Florian Thauvin et Romain Alessandrini.
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