Florence Hardouin règle ses comptes avec la FFF
Mise à pied le 11 janvier dernier avant d’être licenciée pour faute grave, Florence Hardouin n’avait plus pris la parole depuis. L’ex-directrice générale de la FFF s’est de nouveau exprimée lors d’un entretien accordé à L’Équipe. Cette dernière est revenue sur les attaques dont elle a été la cible avant et après son licenciement. Victime d’un infarctus le même jour, l’ancienne escrimeuse a également fait un point sur son état de santé.
« Je me remets doucement. Physiquement, je reste prudente, je suis suivie médicalement. Le plus dur, c’est l’aspect psychologique. Je me souviendrai toute ma vie de ce 11 janvier. Je sortais d’un déjeuner professionnel, j’étais dans la rue et j’apprends ma mise à pied par les médias. Le choc émotionnel a été très fort. Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait. J’ai eu mal dans la poitrine, ça chauffait. Comme je connais bien mon corps, j’ai vite su que c’était un peu grave. Aux urgences, on m’a dit que je faisais un infarctus. J’étais anéantie. Le mot infarctus, ça fait peur. Ce que je vais vous dire est peut-être idiot, mais j’ai eu peur de mourir. (…) Les jours d’avant étaient tendus mais je n’imaginais pas cela. Qu’il y ait des départs de certaines personnes, oui, mais pas le mien. Et puis surtout pas comme ça. J’ai quand même passé quinze ans à la fédé. Je méritais un peu plus de respect. J’ai beaucoup donné pour la fédé, pour mon job. J’ai sacrifié une partie de ma vie personnelle. Quand on atteint des postes à responsabilités, on sait très bien qu’un jour, ça peut s’arrêter, mais ça ne doit pas s’arrêter de cette manière »
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