Serie A

Serie A : le communiqué surréaliste des ultras de la Lazio

Par Valentin Feuillette
2 min.
Claudio Lotito, le président de la Lazio @Maxppp

Nouvel épisode de racisme en Italie, après les cris de singes dont a été victime le défenseur français Samuel Umtiti, lors de la victoire de son équipe (2-1) contre les Laziali. Si la Lega et le club ont promis de coopérer pour sanctionner les coupables, la direction du championnat italien a d’ores et déjà confirmé que la tribune Curva Nord serait entièrement fermée pour la réception d’Empoli dimanche, et ce malgré l’appel du club. Une décision qui a été très mal accueillie par les ultras du club romain, qui ont d’ailleurs publié un communiqué quelque peu… surprenant.

La suite après cette publicité

« Le football hypocrite habituel, les messieurs habituels du ballon qui suivent le politiquement correct prêts à juger, condamner et punir. On s’indigne pour un chant et toute une tribune de 10 000 places est fermée. Pour quelle raison ? Donc rappelons-leur messieurs qu’ils ont accepté, pour de l’argent, de disputer une Coupe du Monde au Qatar, avec des sacs de millions d’euros découverts chez les députés pour favoriser la compétition, dans un pays vraiment raciste, homophobe et discriminatoire où les femmes ne peuvent même pas quitter leur maison. Et encore, rafraîchissons notre mémoire : tous les dimanches, parce que cela a toujours été le stade, les fans des adversaires sont insultés, mères et enfants, avec des chants, comme 'zingaro’ (gitan, ndlr), 'terrone’ (sudiste, ndlr), 'nomade’, mais personne n’a jamais décidé de fermer une tribune. Et c’est juste qu’il en soit ainsi. Ils l’ont fait avec nous laziali, pour nous frapper, pour nous faire craquer au nom de la (fausse) lutte contre le racisme qu’ils utilisent comme ils le veulent. Nous allons de l’avant, sans craquer et toujours pour défendre notre Latium, dans tous les stades d’Italie et ​​d’Europe face à ceux qui nous attaquent et contre ceux qui veulent nous faire craquer, avec la conscience qu’ils n’y arriveront jamais. »

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier