Italie, PSG : le malaise Gianluigi Donnarumma enfle

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Gianluigi Donnarumma, tête basse avec l'Italie @Maxppp

Pointé du doigt depuis plusieurs jours en Italie, Gianluigi Donnarumma a de nouveau vécu des moments difficiles hier. Le malaise enfle.

Gianluigi Donnarumma n’est pas tranquille. En club, le portier italien est régulièrement pointé du doigt pour son manque d’assurance et ses quelques erreurs. Et l’ancien de l’AC Milan sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur avec Luis Enrique, puisque Keylor Navas est toujours présent dans la capitale. Un concurrent de taille pour Gigio, qui pensait s’en être débarrassé l’an dernier après son prêt à Nottingham Forest. Mais il devra composer avec lui cette saison, au moins jusqu’au mercato d’hiver. Une mauvaise nouvelle pour Donnarumma.

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En sélection nationale, ce dernier conserve la confiance de Luciano Spalletti, nommé après le départ de Roberto Mancini en Arabie saoudite. Mais le gardien du PSG ne fait pas l’unanimité de l’autre côté des Alpes, où ses erreurs sont systématiquement pointées du doigt. On attend beaucoup plus d’un joueur annoncé comme étant le successeur de Gianluigi Buffon. D’ailleurs, il n’a pas été épargné par les médias italiens à la suite de sa prestation face à la Macédoine du Nord (1-1). Il a encaissé un but sur coup franc d’Enis Bardhi en fin de rencontre. Un match où il n’a pas vraiment été serein sur sa ligne.

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Son statut de n°1 est de plus en plus contesté

La Gazzetta dello Sport comme le Corriere dello Sport avaient d’ailleurs écrit à son sujet qu’il était loin d’être irréprochable. Malgré tout, il a pu compter sur le soutien de son nouveau sélectionneur. «Donnarumma sera titulaire. On ne lui pardonnera pas d’être un prodige qui a pris de l’avance. C’est normal de faire des erreurs, mais il faut être prudent : les prodiges doivent respecter le talent qu’on leur a donné, sinon cela devient présomption», a expliqué Spalletti avant la rencontre face à l’Ukraine mardi soir.

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Mais son joueur a vécu une soirée compliquée malgré la victoire 2 à 1, précieuse dans le cadre des éliminatoires à l’Euro 2024. Encore une fois, il n’a pas rassuré la presse italienne, qui remet encore son statut de n°1 en question. Elle lui a malgré tout donné la note de 6,5, que ce soit la Gazzetta dello Sport ou le Corriere dello Sport, qui ont remarqué quelques sorties hasardeuses. Mais au-delà de sa partie, le joueur de 24 ans a été accueilli par une énorme bronca à San Siro. Pour son troisième retour à Milan depuis son départ au PSG, il a été de nouveau conspué et hué par une partie des supporters.

Il a été hué par une partie du public hier

Certains ont tenté de le défendre et de l’applaudir. Ce mercredi, la Gazzetta dello Sport revient sur cette soirée difficile. «Ce n’était pas un match facile pour Gigio Donnarumma, entre acclamations, sifflets et quelques "vrais" arrêts. Dans ce qui était jusqu’en 2021 son stade, le numéro un Azzurro a finalement célébré avec ses coéquipiers la victoire sur l’Ukraine, mais avant et pendant le match, il n’a pas été épargné en tribunes.» Ce traitement n’a pas été du goût de tout le monde. Questionné par Sky Italia, Davide Frattesi n’a pas mâché ses mots.

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«Les sifflets pour Donnarumma, c’est quelque chose d’indigne. Je n’ai jamais vu ça avec la Nazionale. Mais heureusement Gigio est fort et ça ne le touche pas.» Il devra composer avec lors du match de Ligue des Champions face à l’AC Milan le 7 novembre prochain. L’accueil promet d’être glacial pour l’ancien joueur de la maison lombarde, parti libre. Ce qui avait été vécu comme une trahison. Plusieurs années après, le public milanais ne lui a pas pardonné. Il l’avait déjà sifflé et hué en Ligue des Nations face à l’Espagne (6 octobre 2021) et l’Angleterre (23 septembre 2022). Donnarumma et le PSG sont prévenus !

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