Vente OM Ligue 1

Vente OM : Mourad Boudjellal lève un peu le voile

Mourad Boudjellal a à nouveau communiqué autour de son projet de rachat de l'OM. On en sait un peu plus sur le calendrier, et sur la stratégie de communication.

Par Constant Wicherek
3 min.
Mourad Boudjellal lors d'une conférence de presse à Toulon @Maxppp

Vendredi dernier, Mourad Boudjellal annonçait qu'il était porteur d'une offre de rachat pour l'Olympique de Marseille. Samedi, lors d'une conférence de presse pour la prolongation jusqu'en 2024 de Dimitri Payet, le président de l'OM, Jacques-Henri Eyraud, expliquait une nouvelle fois que l'OM n'était pas à vendre. Enfin, ce dimanche soir, l'homme d'affaires franco-tunisien Mohamed Ajroudi expliquait que c'était lui qui était l'intermédiaire entre les investisseurs et l'actionnaire de l'OM, Frank McCourt.

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Ce lundi, Mourad Boudjellal était l'invité de RMC Sport et il a expliqué un peu plus en détail le projet. « Il y a une offre qui va être faite, on attend quelques éléments financiers demain et après-demain, avec la clôture des comptes devant la DNCG (...) Une lettre d’intention sera envoyée cette semaine, mais on ne va pas commettre l’erreur de mettre un montant dessus (…) On a un pool d’investisseurs prêts à faire une proposition à McCourt. On a chanté au balcon, maintenant c’est à lui de venir nous voir », a-t-il commencé à expliquer.

Ses investisseurs auraient déjà tenté de contacter McCourt

Il a aussi répondu à la mini-tirade de Jacques-Henri Eyraud, qui avait ironisé sur une possible vente de l'OM. « Sans manquer de respect au président Eyraud, si mes investisseurs devaient racheter l’OM, le chèque ne sera pas à l’ordre d’Eyraud. Est-ce que la déclaration de M. Eyraud était signée par M. McCourt ? ». Concernant le chiffre des 700 millions d'euros, l'ancien patron du RCT a sous-entendu que la fuite venait plutôt de l'OM pour « rassurer ceux qui ont perdu de l'argent avec le club ».

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Il s'est aussi un peu expliqué sur les investisseurs, pour l'instant dans l'ombre. « J'ai côtoyé Ajroudi plusieurs fois, j'ai vu comment il vivait. Jeudi dernier on a dîné en nombre dans un Georges V à moitié privatisé, on ne m'a pas présenté l'addition, donc je me dis que ça va. On sait très bien que dans un dossier comme ça on va être attaqué de toutes parts. J'ai une totale confiance en monsieur Ajroudi et dans son réseau. C'est pour ça que je me suis lancé. Si vous êtes candidat à Marseille, il faut des gens qui peuvent être déraisonnables. Il faut un investissement. Je pense aujourd'hui que les gens avec qui je travaille ont des moyens supérieurs à ceux de McCourt, mais je ne connais pas l'étendue des finances de Frank McCourt », a-t-il expliqué.

Enfin, il en a un peu plus dit sur les éventuelles autres offres. Le clan de l'homme d'affaires américain a démenti à RMC Sport qu'il existait des offres, ce que le Toulonais a, à son tour, démenti. Il a expliqué qu'il existait deux autres offres. Une qui était certaine et l'autre qui était, à un moment donné, à l'état embryonnaire et qui avait bien grossi. La stratégie est étonnante, mais il se pourrait, comme l'a avoué le triple champion d'Europe de Rugby, que le groupe d'investisseurs qu'il représente ait déjà approché McCourt sans avoir de réponse. Nous voilà pas franchement plus avancés...

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