OM-OL : Rachid Zeroual sort du silence sur les incidents au Vélodrome

Par Valentin Feuillette
2 min.
Le bus de l'OL caillassé @Maxppp

Plus d’une semaine après les incidents qui ont conduit au report de la rencontre OM-OL en Ligue 1, Rachid Zeroual est revenu sur cette triste soirée au micro de RMC Sport : «Il y a une enquête en cours et c’est logique. Heureusement que ce genre d’évènements n’arrive que rarement, car on essaye de faire quoi croire, qu’à Marseille, on accueille les clubs adverses tout le temps de la sorte. Je ne supporte pas ce qui s’est passé contre Lyon. Attaquer un bus de joueurs et voir l’état dans lequel était l’entraîneur, je n’ai jamais vu ça de ma vie. Il y a une montée de violence, il y a aussi des supporters marseillais lambda qui se font agresser dans certaines tribunes, et je n’aurais jamais cru que ça débarque à ce point autour des stades, encore moins de cette manière-là.
On parle d’indépendants, moi je vais dire que ce sont des extrémistes. Ce sont des fadas, des gens qui s’emparent de nos tribunes, qui sont camouflés, qui appartiennent ou pas à un groupe»
, a expliqué le leader historique des South Winners.

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«Ils sont peut-être parfois abonnés au stade mais alors ils choisissent bien leur groupe, fuient le noyau des associations de supporters et restent à la marge pour qu’on ne les voit sur les caméras, que personne n’affiche leur nom ou leur visage. Les autorités ont tellement tapé sur les groupes de supporters, qu’on en oublie leur rôle majeur. Et à cause de ces cas isolés, de ce défouloir, il y a eu cette bavure, qui est inadmissible. Moi aussi, petit, je venais au stade car ma famille m’y a amené, par amour de l’OM. On était là par passion uniquement. Après, j’ai découvert une tribune dans laquelle il y avait un peu de tout et qui risquait de virer "skinhead", comme le kop Boulogne (au Parc des Princes à Paris, NDLR). Et j’ai lutté contre la violence pendant longtemps, beaucoup ont dû l’oublier, visiblement», a-t-il ensuite poursuivi.

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