Bundesliga

Le Borussia Dortmund fait vriller les prétendants de Youssoufa Moukoko

Cet été, Youssoufa Moukoko a une longue liste de prétendants. Tous se heurtent à la fermeté du Borussia Dortmund, très dur en affaires lorsqu’il s’agit du jeune joueur allemand.

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Youssoufa Moukoko @Maxppp

Ce vendredi, Hans-Joachim Watzke (65 ans) s’est présenté en conférence de presse. L’occasion pour le président du Borussia Dortmund d’évoquer les résultats financiers de son club. Et ils sont plutôt bons. ««Nous avions déclaré en 2019 avant le Coronavirus que nous visions un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros à moyen terme sans transferts. Nous l’avons fait cinq ans plus tard.» Bild précise que le bénéfice net après impôts s’élève à 44,3 millions d’euros, soit 34,8 millions de plus qu’en 2022/23. «En incluant les transferts, le chiffre d’affaires s’élève même à 639 millions d’euros», ajoute le média allemand qui rappelle que les Marsupiaux ont vendu Jude Bellingham au Real Madrid il y a un an pour environ 115 millions d’euros.

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L’OM a lâché l’affaire

Les finalistes de la dernière Ligue des champions n’espèrent pas en tirer autant de Youssoufa Moukoko. Pourtant, le jeune joueur, dont la précocité a fait couler beaucoup d’encre, était considéré comme l’un des grands espoirs du club. Finalement, le footballeur âgé de 19 ans n’a pas totalement confirmé les espoirs placés en lui. Cet été, la porte s’est même ouverte pour lui. Une bonne nouvelle pour le joueur sous contrat jusqu’en 2026, qui veut plus de temps de jeu et d’occasions de s’exprimer au plus haut niveau. Rapidement, plusieurs clubs se sont placés pour tenter de l’enrôler. Girona, le Betis Séville, la Real Sociedad, Southampton, le Stade Rennais ou encore le LOSC ont été liés à lui.

Mais comme expliqué sur notre site, Moukoko a donné sa préférence à l’Olympique de Marseille, club avec lequel il est même tombé d’accord le 3 août dernier. On se disait alors que tout serait bouclé plus ou moins rapidement. C’était sans compter sur le BVB, qui ne compte pas brader son joueur. Si un prêt avec option d’achat a été évoqué avec les Olympiens, la proposition phocéenne n’a pas été du goût du directeur sportif de Dortmund, Sebastian Kehl. «Nous allons attendre et voir. Nous sommes très détendus. Nous ne nous laisserons pas faire. Nous connaissons la valeur de certains de nos joueurs», a-t-il lâché. Un message à destination de l’OM, qui aurait proposé un prêt payant de 500 000 euros avec une option d’achat de 10 M€ selon Bild.

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Le Betis trouve les demandes du BVB folles

Par la suite, l’OM s’est donc retiré des négociations. Du côté de Marseille, le son de cloche n’est pas le même. Là-bas, on estime que les Allemands ont trop tardé à répondre. Malgré un accord avec le joueur, les Phocéens sont passés à autre chose. Et ce ne sont pas les seuls à ne pas trop apprécier les méthodes des Marsupiaux. Ce vendredi, Estadio Deportivo révèle que le Betis est toujours intéressé par Moukoko. Les Andalous ont même déjà formulé une offre qui est sur le bureau des dirigeants allemands. Mais elle ne risque pas de faire tourner la tête du BVB. Le média espagnol ajoute qu’il est très difficile de satisfaire Dortmund, qui réclame un prêt avec une obligation d’achat très élevée. Ce qui rebute les nombreux prétendants.

L’idée des Marsupiaux est de se protéger afin d’éviter que Youssoufa Moukoko revienne et qu’il soit en position de force puisqu’il ne lui restera plus qu’une seule année de contrat. Sauf que le Betis refuse de surpayer pour un élément qui est encore jeune et qui a presque tout à prouver. Face à la fermeté des Allemands, les Sévillans explorent d’autres pistes moins onéreuses, bien qu’ils estiment que le joueur aurait pu s’épanouir sous les ordres de Manuel Pellegrini. Trop gourmand et exigeant, le BVB refroidit les clubs les uns après les autres. Au milieu de tout cela, Moukoko, lui, attend de connaître sa prochaine destination. Il cherche un projet où il peut progresser et engranger du temps de jeu. La balle est dans le camp du BVB, qui ne compte pas forcément lâcher du lest.

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