PSG : une rotation encore compliquée à trouver
Malgré un effectif riche en qualité et en quantité, le PSG de Christophe Galtier a encore du mal à trouver la bonne carburation en terme de rotation.
Christophe Galtier voulait profiter de la réception du Stade Brestois ce samedi, coincée entre deux matchs de Ligue des Champions pour faire tourner son effectif. «Le terme turn-over ne me plaît pas trop. Il faut de la fraîcheur. J'ai un effectif de qualité. Demain (samedi), ce ne sera pas le même onze que face à la Juventus ni le même qu'à Haïfa mercredi prochain. Il faut faire tourner pour gérer les états physiques et faire en sorte que tout le monde soit concerné.»
Mais surprise au coup d'envoi, seuls deux changements étaient opérés par rapport au onze qui a démarré contre la Juventus (Danilo et Bernat). Ce manque de fraîcheur physique et sans doute une concentration déjà portée vers les futures échéances se sont vite faits sentir. Le PSG a eu du mal à battre Brest, malgré la présence de Messi tout au long des 90 minutes, à l'inverse de Mbappé et Neymar. Et sans un penalty arrêté par Donnarumma, la rencontre aurait même pu se conclure sur un nul.
Galtier aurait aimé faire des changements plus tôt
«Il devait y avoir une rotation supplémentaire, reconnaissait Galtier après le match. Mais j'avais du mal à faire démarrer Fabian Ruiz et Renato Sanches s'était blessé à l'entraînement. Le choix était fait depuis le début en mettant les trois de devants pour mieux gérer la rotation. On a été dangereux, s'il y avait eu un but de plus, on aurait tourné plus vite», regrettait-il, lui qui a perdu Kimpembe sur une blessure aux ischio-jambiers pour les deux prochains matchs au moins.
Après des changements tardifs face à la Vieille Dame, le coach parisien a cette fois un peu anticipé. Et encore. Fabian Ruiz, pour ses premières minutes parisiennes, est entré à la place de Verratti à l'heure de jeu. Puis il y a eu un triple remplacement à un moins d'un quart d'heure de la fin (Ekitike, Sarabia et Nuno Mendes à la place de Mbappé, Neymar et Bernat), sans qu'il n'y ait eu d'effet sur la prestation d'ensemble. Marquinhos, remplaçant de Vitinha (87e), a lui eu une situation sur son premier corner offensif.
Un banc de touche encore léger
La profondeur de banc, objectif (en partie) du mercato, est encore loin de faire la différence au PSG. «Je ne sais pas si c'est la fatigue mais si vous regardez, on sort d'un match de Ligue des Champions difficile, où il y a de la fatigue, où on a couru beaucoup. Comme, je vous l'ai dit, ça se sent qu'on a joué un match contre la Juventus. Mais le plus important aujourd'hui, c'est qu'on ait pris les trois points. Il fait continuer comme ça.» Car dès mercredi, il faut enchaîner au Maccabi Haïfa en Ligue des Champions.
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