Transfert raté, discothèques, combat Ibra-Gattuso : les anecdotes croustillantes de Robinho

Ancien crack du football mondial, Robinho est aujourd'hui au crépuscule de sa carrière. L'occasion pour lui de se souvenir des moments les plus marquants de cette dernière.

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Róbson de Souza @Maxppp

Aujourd'hui âgé de 36 ans, Robinho évolue en Turquie, du côté de l'İstanbul Başakşehir. Plus proche de la fin de sa carrière que du début, l'attaquant brésilien s'est prêté au jeu des confidences sur les différentes époques d'une carrière qui l'a vu jouer à Santos, au Real Madrid, à Manchester City, à l’AC Milan, à Guangzhou, à l'Atletico Mineiro, à Sivasspor et donc à Başakşehir. Dix-huit ans chez les professionnels rythmés par plusieurs anecdotes. Dans des propos rapportés par Marca, Robinho a d'ailleurs confié les moments les plus marquants.

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À commencer par son arrivée au Real Madrid en 2005. « Quand le Real Madrid est arrivé pour me recruter, j’ai vu qu’il y avait un grand groupe de Brésiliens et l’entraîneur était Vanderlei Luxemburgo. Pourquoi serais-je allé à Barcelone ? Mes débuts ont été super. Je suis arrivé à Madrid la veille du match (contre Cadiz le 28 août 2005), j’étais anxieux à l’idée de jouer. Mais ça a été parfait. Quand j’a reçu mon premier ballon, j’ai fait le coup du sombrero à un adversaire et j’ai commencé à dribbler », a-t-il déclaré, avant d'évoquer la jalousie de ses coéquipiers espagnols.

Robinho a assisté à un combat de jiu-jitsu entre Ibra et Gattuso

« Beckham a toujours été avec les Brésiliens. Il faisait partie de notre groupe. En fait, les Espagnols étaient jaloux parce qu'il parlait plus portugais qu'espagnol, donc il a passé plus de temps avec nous ». Trois ans chez les merengues ponctués par un bilan plus qu'honorable de 35 buts et 27 assists. Mais pourtant pas suffisant pour convaincre la Casa Blanca de retenir celui qui était considéré à l'époque comme le plus grand espoir auriverde. La suite a été un départ à Manchester City. Mais à l'origine ce n'est pas dans le nord-ouest de l'Angleterre que Robinho devait rebondir.

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« Mon objectif c’était d’aller à Chelsea. Scolari me disait que je ferais la différence dans son équipe. Mais le Real Madrid ne s’est pas bien entendu avec les Blues. Ils n’ont pas aimé que Chelsea vende des maillots à mon nom avant que l’accord ne soit trouvé. » Faute d'accord entre Blues et Merengues, c'est donc chez les Citizens que le Brésilien a atterri en 2008. Manchester, une ville que Robinho a apprécié... pour ses discothèques. « J’ai aimé Manchester, le club, les restaurants… mais je n’oublie pas les discothèques. J’aimais me divertir, mais les Anglais sortaient plus que les Brésiliens ! Joe Hart sortait tout le temps. Pareil pour Micah Richards et Shaun Wright-Phillips. Mais quand nous les Brésiliens on sortait, on se faisait toujours prendre. »

Après City, et un prêt d'un an à Santos en 2010, le natif de São Vicente a découvert l'Italie et l'AC Milan. Un nouveau transfert qu'il a doit à un certain Zlatan Ibrahimovic. « Zlatan disait souvent qu’il avait convaincu Milan de me prendre. « Tu es ici grâce à moi », me disait-il. Est-ce qu’il est arrogant ? Oui, mais dans le bon sens du terme. Il a confiance en son talent. Pour moi, il est tout ce qu’un attaquant devrait être : un showman et un gagneur », a-t-il expliqué, avant de raconter une anecdote sur Ibra lors d’un entraînement. « Un jour à l’entraînement, il a lancé à Gattuso un défi pour un combat de jiu-jitsu. Devant vos yeux, vous aviez un défenseur féroce qui faisait des arts martiaux contre Zlatan, qui est ceinture noire. Qui a gagné ? Zlatan gagne toujours. »

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