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Sacha Boey : « au Bayern, on a les armes pour battre n’importe quelle équipe en Europe »

Under Armour a organisé un événement dans le 19ème arrondissement de Paris à l’Espace Sportif Édouard-Pailleron afin d’annoncer la signature du latéral droit du Bayern Munich, Sacha Boey. À travers cet événement, la marque américaine a mis en avant sa volonté de soutenir les jeunes footballeurs en organisant une rencontre entre des attaquants britanniques et des défenseurs d’Île-de-France qui se sont défiés dans l’exercice du 1vs1. À cette occasion, nous avons pu rencontrer le joueur formé au Stade Rennais. Pour Foot Mercato, il est revenu sur son nouveau partenariat avec Under Armour et ses débuts au Bayern Munich. Entretien.

Par El-Hadji Loum - Alexandre Chaillol
3 min.
sacha Boey maxppp @Maxppp

FM : Stephen Curry, Antonio Rüdiger, Teddy Rinner tous ces grands sportifs sont sponsorisés par Under Armour. Ça te fait quoi d’intégrer la famille Under Armour aux côtés de ces grands noms du sport ?

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Sacha Boey : c’est une grande fierté, j’espère que ça va durer très longtemps. Je suis très heureux d’intégrer la famille Under Armour.

FM : être coaché par Vincent Kompany, un ancien grand défenseur, ça t’aide à progresser défensivement ?

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SB : bien évidemment, sur l’aspect vraiment individuel, il m’aide beaucoup. Bon déjà, il parle ma langue donc ça aide et il me donne beaucoup de conseils. Quand un ancien grand défenseur comme lui te donne des conseils, tu es forcément plus à l’écoute.

FM : quelles sont pour toi les qualités qu’un latéral doit avoir dans le foot moderne ?

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SB : un latéral moderne doit être complet, il faut qu’il sache à la fois défendre et attaquer. Il faut aussi qu’il puisse jouer dans l’axe parfois pour libérer l’espace pour son ailier. En fait, aujourd’hui, un latéral, il faut qu’il sache pratiquement tout faire.

«Olise m’a bluffé, car son adaptation fut très rapide»

FM : au Bayern, il y a pas mal de joueurs français, Coman, Upamecano, Tel etc. Ça a facilité ton intégration en Bavière ?

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SB : bien sûr, sans eux, ça aurait été beaucoup plus compliqué, je pense. Quand j’arrive au Bayern, je ne parle pas du tout allemand donc ça m’a forcément aidé. J’avais la chance de connaître Mathys Tel, car je suis formé avec lui à Rennes donc il y a une connexion qui s’est créée plus facilement.

FM : cet été Michael Olise a rejoint le Bayern Munich. Il réalise un gros début de saison avec une adaptation express, tu t’attendais à de tels débuts de sa part ?

SB : non pas du tout, mais je connaissais ses qualités, j’étais avec lui en équipe de France Espoirs. Je savais que c’était un très bon joueur, mais je pensais qu’il allait lui falloir plus de temps pour s’adapter. Il m’a bluffé, car son adaptation fut très rapide.

FM : tu as joué en Ligue 1 avec Rennes et Dijon et en Bundesliga avec le Bayern bien évidemment, en tant que défenseur quel est le championnat le plus compliqué selon toi ?

SB : la Ligue 1, c’est trop trop dur. Parce que les excentrés contre lesquels tu joues, c’est des excentrés qui sont là pour te fixer et qui vont tous vite donc ça veut qu’il faut être concentré tout le match. En Bundesliga, c’est différent, par exemple un joueur comme moi peut gérer son match avec sa vitesse. En Ligue 1, je ne pouvais pas faire ça.

« L’objectif, c’est de prendre un maximum de titres»

FM : dans quelques jours, le Bayern Munich recevra le PSG en Ligue des Champions. Tu penses que vous avez les armes pour battre le PSG actuel ?

SB : oui, je pense même qu’on a toutes les armes pour battre n’importe quelle équipe en Europe. J’espère qu’on gagnera en tout cas.

FM : l’an dernier fut une saison compliquée pour le Bayern Munich avec 0 titre, cette année, tu penses que vous pouvez aller chercher plusieurs titres ?

SB : je suis confiant cette année pour le championnat, la Ligue des Champions, etc. On va essayer de tout prendre. L’objectif, c’est de prendre un maximum de titres.

FM : l’Équipe de France ça reste dans un coin de ta tête ?

SB : oui, l’Équipe de France est bien présente dans un coin de ma tête et on va tout faire pour y aller.

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