Il est l'un des nombreux joueurs à avoir évolué à l'OM et au PSG. Mais c'est bien le premier cité qui lui a laissé le plus grand souvenir. Désormais aux Etats-Unis, où il joue à San José, il vit ses derniers moments de footballeur professionnel.
En 2001, la France découvrait un Brésilien inconnu, qui avait posé ses valises à Marseille. Un certain André Luiz, gaucher, qui allait vite devenir l’un des Olympiens les plus en vue de la saison. À tel point qu’à la fin de la saison, c’est le Paris Saint-Germain qui l’achètera définitivement à Tenerife. Beaucoup moins performant avec le club de la capitale, il va voir sa carrière prendre une tournure moins prestigieuse : retour au pays, aux Corinthians puis à Flamengo, avant de rallier Ajaccio, où l’on peinera à reconnaître le gaucher passé par l’OM.
Après un court intermède à Santos, il a ensuite rejoint le Mexique et les Jaguares de Chiapas. Et à force de remonter le continent sud-américain par le nord, il a atterri aux États-Unis, en MLS aux San Jose Earthquakes. L’aventure aurait pu tourner court après sa rupture des ligaments croisés du genou, survenue en juin dernier, mais André Luiz est désormais prêt pour son grand retour. Le site français consacré à l’actualité de la Major League Soccer, MLS News.fr, l’a retrouvé. « J’ai choisi de finir ma carrière ici car j’ai toujours été passionné par ce pays », raconte le Brésilien âgé de 36 ans. « Depuis que je suis enfant, j’aime les États-Unis, notamment la Californie. C’était une merveilleuse occasion de pouvoir élever mes trois enfants dans ce grand pays, pour la qualité de vie et surtout pour leur avenir. J’aime ma vie aux États-Unis. L’adaptation a été excellente et toute la famille est contente ».
Forcément, il est revenu sur son passage en France. « J’ai adoré jouer en France. J’ai appris tactiquement, j’ai gagné en force physique et j’ai joué à un haut niveau. Je garde un grand souvenir de ma saison à l’OM. Je me souviens d’un match gagné contre le PSG dans une folle ambiance (victoire 1-0 le 12 avril 2002, but de Daniel van Buyten, ndlr). J’ai même porté le brassard de capitaine. C’était quelque chose d'extraordinaire pour moi », se rappelle-t-il. Beaucoup moins disert sur ses deux autres clubs français le PSG et l’Ajaccio, il continue de suivre l’actualité du club olympien. « Oui, je prête toujours attention aux matches de Marseille. J’adore cette équipe et j’étais heureux pour le titre de champion. Les supporters le méritent, ils sont fantastiques », affirme-t-il. Dix ans après son arrivée sur la Canebière, et malgré un passage très court, le Brésilien n’a pas oublié le Vélodrome. La réciproque est-elle vraie ?