Au cours d'un long entretien accordé à France Football, le milieu de l'OGC Nice Jean-Michaël Seri est revenu sur son vrai-faux transfert au FC Barcelone cet été.
Longtemps, on a cru que Jean-Michaël Seri (26 ans) porterait les couleurs du FC Barcelone cette saison. Mais après des négociations avancées entre les différentes parties, l'affaire a finalement capoté, l'Ivoirien repartant pour un exercice, le troisième, avec l'OGC Nice, les Blaugranas arguant de raisons techniques pour justifier leur étonnante volte-face. Au cours d'une longue interview dans les colonnes de France Football, le milieu de terrain est revenu sur cet épisode douloureux, mais aujourd'hui oublié.
«Ça m'a touché mais j'ai pris ce moment avec du recul. Je me suis remis sur ce que je sais faire, jouer au football. Il n'y avait pas d'autre solution, ni de meilleure, que de replonger dans le football. Rester à ressasser n'aurait servi à rien. Je reconnais que ça n'a pas été simple», a-t-il lancé avant d'insister. «Même si c'est Barcelone, je ne veux pas être un joueur qu'on prend par défaut. Je sais de quoi je suis capable sur un terrain, je crois démontrer quelques qualités. Donc, si on me choisit, je veux que ce soit un choix entier, que je sois une priorité, pas un joueur de complément. C'est pour cela que je me suis remis tout de suite la tête au foot. J'ai beaucoup rêvé de Barcelone, mais le message du Barça a été clair», a-t-il lâché.
Un rebond évident
L'Éléphant, auteur d'un but et d'une passe décisive en six apparitions en L1 depuis le début de la saison, l'assure, il ne pense plus à tout cela. «Je pense à l'avenir, je ne ressasse pas le passé. (...) Beaucoup de joueurs auraient mis davantage de temps pour passer à la suite. Certains auraient peut-être parlé dans les médias. Pour moi, un joueur parle sur le terrain, pas dans les médias. Ceux qui parlent beaucoup sont des joueurs moyens, qui ont besoin de se faire connaître. Je me suis répété que, d'un côté, il y avait un club où je n'étais pas la priorité, et de l'autre un club qui m'aime. Ç'aurait été idiot de bouder parce qu'un club ne t'a pas pris au lieu de donner à celui qui t'aime», a-t-il expliqué.
L'ancien de Paços de Ferreira et du FC Porto, qui a depuis promis qu'il ne quitterait pas la Côte d'Azur avant juin 2018, a ensuite affiché ses ambitions intactes malgré ce rendez-vous manqué. «Je ne veux rien prouver à qui que ce soit. Je veux juste montrer à Nice que je suis resté parce que j'aime ce club, pas par dépit. Et si je pars de Nice un jour, ce sera forcément pour une équipe qui joue au ballon, qui joue au foot. Si je n'en trouve pas parce qu'elles estiment que je suis trop vieux, j'arrêterai ma carrière», a conclu l'homme aux 77 apparitions en L1 depuis 2015 (11 buts et 16 passes décisives au compteur), bien décidé à prouver qu'il y a une vie et une carrière sans le Barça. Tant mieux pour l'OGCN et Lucien Favre, qui adore le natif de Grand-Bereby.
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