Thiriez en remet une couche sur la taxe Hollande et évoque sans langue de bois le cas Monaco
Président de la Ligue de Football Professionnel, Frédéric Thiriez a un avis qui pèse sur la scène française. Alors, au moment d’évoquer la taxe à 75% et le cas de l’AS Monaco, l’avis du dirigeant compte.
Tout comme le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb et le Ministre de l’Économie et des Finances Pierre Moscovici, le président de la Ligue de Football Professionnel Frédéric Thiriez était présent ce mardi après-midi à la Chambre de Commerce et d’Industrie à la demande de Jean-Michel Aulas pour la conférence de presse du Grand Stade. Le dirigeant de la LFP en a profité pour s’arrêter devant les médias, et évoquer ainsi certains dossiers chauds concernant le football tricolore.
À commencer bien évidemment par la fameuse taxe à 75%, qui fait jaser : « Si cette taxe devait être appliquée dans les termes où elle a été présentée, ce serait la mort du football français, avec une augmentation de nos charges de 30 % d’un seul coup, ce qu’aucune entreprise ne peut supporter. (…) Les seuls à payer véritablement cette taxe seraient les clubs de football ».
Autre point important, le cas de l’AS Monaco, prié d’avoir désormais son siège en France : « Si les règles fiscales ne changent pas, Monaco bénéficierait d’un avantage fiscal de l’ordre de 50 M€ par an, à effectif constant. 50 M€, c’est le budget de Montpellier. Il y a un sujet. Mais on s’est donné un an. Nous allons poser une règle : même fiscalité pour tout le monde dans le championnat. On a donné un délai d’un an à Monaco. Profitons de cette année pour se parler. ». Vous l’aurez donc compris, l’heure est à la discussion. Les tractations s’annoncent houleuses.