Palmeiras-Real Madrid : Endrick craque et se lâche en interview !
Jeune attaquant d’à peine 16 ans, Endrick débarquera au Real Madrid en 2024. Mais en attendant, le joueur de Palmeiras a du mal à supporter la pression.
Annoncé comme la nouvelle pépite du football brésilien, Endrick a vu le Real Madrid se jeter sur lui. Recruté par la Casa Blanca en échange de 60 M€ (bonus compris) alors qu’il n’a que 16 ans, l’attaquant de Palmeiras a logiquement vu les médias le scruter de plus en plus près. Au point d’en arriver à des situations exagérées. Considéré comme une pépite en partance pour le Real Madrid (à partir de 2024, quand il aura 18 ans), Endrick est fortement critiqué dès qu’il enchaîne plusieurs matches sans marquer.
Même en Espagne, AS évoquait le mois dernier une « sécheresse sévère » pour le jeune joueur qui n’avait marqué qu’à une reprise lors de ses dix premiers matches de l’année 2023. Peut-on réellement faire ce reproche à un minot de 16 ans ? Interrogé par la version brésilienne de GQ, le joueur du Verdão ne demande pas à ce qu’on s’apitoie sur son sort. « Je dois continuer à travailler, c’est ce que me demande Abel Ferreira. Je suis un adulte, au même titre que les autres joueurs de l’équipe. Personne ne doit s’apitoyer sur mon sort ou me mettre la main sur la tête. Abel a une fille de mon âge, il sait donc quand je suis triste et contrariée. Il le sait rien qu’en me regardant. »
Une pression devenue difficile à supporter
En revanche, le jeune buteur avoue que toute cette pression médiatique commence à le fatiguer. Et pas qu’un peu. « Parfois, je me demande pourquoi ils ont mis autant de médias sur moi ? Je n’ai rien demandé de tel. Il y a des situations qui dépassent les bornes : 'Ah, c’est le nouveau Pelé'. Personne ne sera Pelé, c’est le roi du football. Mais il n’y a rien à faire maintenant, on ne peut pas demander aux gens de ne pas parler de ma vie. J’ai toujours dit que j’aimerais avoir tous les Brésiliens près de moi, mais je comprends de plus en plus que ce n’est pas possible et qu’il y aura toujours des gens pour m’attaquer. »
La pression des médias et des gens est d’ailleurs telle que le natif de Brasilia commence à filtrer sérieusement sa consommation de réseaux sociaux. « Avant, je surveillais ce qu’on disait de moi. Ce n’est plus le cas. J’aime bien les vidéos sur TikTok, mais quand il y a quelque chose sur moi, je passe vite. » Un état psychologique qui peut expliquer son manque actuel de réussite face aux cages.
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