Ligue 1

OM-Troyes : l'ESTAC dénonce des propos racistes à l'égard de Hyun-Jun Suk

Par Lucas Billard
2 min.
Mattéo Guendouzi et l'OM l'emportent face à l'ESTAC @Maxppp

Alors que l'Olympique de Marseille s'est imposé sur la plus petite des marges dimanche, contre l'ESTAC Troyes (1-0), en clôture de la 15ème journée de la Ligue 1, le club de l'Aube vient de sortir un communiqué potentiellement compromettant pour le club de la cité phocéenne. Les Troyens dénoncent des actes de racisme, sans préciser s'il s'agit d'un joueur de l'OM, de l'identité de la personne ou même de sa fonction (joueur, membre du staff, dirigeant...), envers leur attaquant sud-coréen, Hyun-Jun Suk (30 ans). L'ESTAC assure s'être appuyé sur des images captées par les caméras du diffuseur, Prime Video, dans un stade Vélodrome à huis clos. D'après RMC Sport, les micros auraient permis d'entendre les phrases suivantes aux alentours du banc marseillais : « le samouraï, il nous l'a découpé deux fois » (à propos d'un tacle de Suk sur Gueye) puis « il va faire des sushis » (à environ 10 minutes de la fin du match).

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« L'ESTAC a pris connaissance, après visionnement des images de la rencontre l'opposant à l'Olympique de Marseille, de propos racistes à l'égard de son attaquant Hyun-Jun SUK. S'il est absolument hors de question de donner écho aux paroles captées par les micros d'Amazon Prime ce dimanche, ces propos sont tout bonnement inacceptables et viennent entacher une discipline, le football, qui se veut par essence multicolore et multiculturelle. Le club condamne fermement toute forme de racisme ou de xénophobie. LESTAC soutient toutes démarches entreprises pour lutter contre ce fléau. Le club épaulera et soutiendra le joueur dans les actions qu’il souhaitera entreprendre », indique le communiqué de Troyes. La réponse marseillaise se fait désormais attendre dans cette histoire qui devrait faire du bruit dans les prochaines semaines. La commission de discipline de la LFP devrait se saisir de cette affaire.

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