Info FM, OL : les touchantes confessions du blessé Aldo Kalulu
Dans un début de saison difficile pour l'Olympique Lyonnais, Aldo Kalulu s'était révélé comme une belle éclaircie dans un ciel bien gris au-dessus de la capitale des Gaules. Mais les nuages ont fini par se poser sur la tête du jeune attaquant, blessé pour au moins deux mois. Il se confie sur sa situation.
« Dès que j'ai senti la douleur, j'ai pensé aux matches de Monaco et du Zenit. Je me voyais là-bas ». Ces mots, signés Aldo Kalulu, traduisent le coup sur la tête qu'a reçu le jeune attaquant de l'Olympique Lyonnais lorsque, blessé à l'entraînement suite à un duel avec Mapou Yanga-Mbiwa, ce dernier s'est vu signifier une indisponibilité de deux mois minimum pour une grave entorse de la syndesmose et une atteinte du ligament interne de la cheville : « Ça fait mal, sur le coup tu es énervé, triste, et frustré, ce sont ces sentiments qui remontent. Franchement, au début, c'était dur moralement. Je suis quelqu'un d'émotif, et quand au fil des examens ma durée d'indisponibilité évoluait, je commençais à accuser le coup », nous confie celui qui a grandi du côté du quartier de Bron-Terraillon comme un certain Karim Benzema.
Il faut dire que l'espoir rhodanien connaissait un début de saison doré lui qui, parti pour être le cinquième choix dans le secteur offensif derrière Lacazette, Fekir, Beauvue, et Cornet, avait su se faire une place au point de disputer quatre matches de Ligue 1 et d'inscrire un but : « C'est difficile. J'étais en pleine ascension, je prenais de la confiance. J'ai parlé avec des joueurs du groupe, sur le coup ils pensaient que la cheville était cassée. Ils m'ont rassuré, m'ont dit que je m'en tirais plutôt bien avec deux mois d'arrêt minimum. Lacazette m'a parlé, m'a dit que c'était dommage pour moi car j'étais en plein boom, mais que je devais prendre soin de moi. Gonalons m'a parlé, Bisevac aussi m'a soutenu », nous indique celui qui, jusqu'alors dans sa carrière, n'avait pas été arrêté plus d'un mois.
Et forcément, bloqué dans le plâtre, le quotidien de la mobylette lyonnaise est difficile à supporter : « Le quotidien n'est pas facile du tout. Certes, ça me fait des vacances, mais je ne veux pas de vacances (rires) ! Un jour ou deux, ça peut faire du bien pour souffler. Mais après, tu en as marre. Mais tant pis, le passé c'est le passé. De toute façon, je n'ai pas le choix. Si je veux avancer, il faut passer à autre chose. Il va falloir revenir plus fort, travailler, cravacher pour revenir. Il va falloir que je reparte à zéro, que je prouve à nouveau à mon retour pour avoir du temps de jeu. Je suis en plâtre pour encore deux semaines, et à partir de ce moment-là, je pourrai recommencer à travailler pour aller de l'avant. Je suis prêt à aller de l'avant, je n'attends que ça », conclut-il. Qu'on se le dise, à 19 ans, Kalulu a déjà un mental d'acier.
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