Son doublé a provoqué la défaite de l'équipe de France, qui espérait pourtant lancer l'ère Laurent Blanc par un succès. Erik Huseklepp est passé par-là et son nom pourrait bien vous devenir plus familier à l'avenir.
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Un bon jaillissement et une frappe sèche puis un bel opportunisme et un face-à-face parfaitement négocié : si l’on était Norvégien hier soir, on n’aurait eu d’yeux que pour Erik Huseklepp (25 ans). L’ailier droit de la sélection nordique a livré un véritable festival hier soir. S’il a eu du mal à se défaire du marquage d’Aly Cissokho, ses mouvements incessants et sa disponibilité ont été récompensés. Sa performance est donc à souligner, d’autant qu’Erik Huseklepp a déjà garni nos colonnes.
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En effet, l’année dernière, nous vous révélions les envies de départ du Norvégien, qui a passé toute sa carrière à Brann Bergen. Avec 15 buts en 29 matches en 2009, il avait suscité des convoitises à travers l’Europe, notamment de clubs français, mais aussi de Chelsea. Resté à Brann Bergen, il vit une saison moins faste en 2010 (6 buts en 20 matches). « Je comprends tous ces intérêts. Érik est devenu un joueur complet. Il peut marquer et faire marquer. Physiquement, il est plus fort. J’ai bien peur qu’on ne soit pas capable de le retenir bien longtemps », disait son entraîneur il y a quelques mois.
Le championnat norvégien s’achevant en novembre, Huseklepp pourrait bien revenir en haut de l’affiche lors du mercato hivernal. À l’heure actuelle, il semble bien parti pour terminer la saison dans son club. À moins que son doublé face aux Bleus ne réveille des intérêts mis en veille depuis l’été 2009. Une chose est sûre, il risque de hanter les nuits de Stéphane Ruffier pour quelques jours encore.
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