Arrivé l’été dernier pour près de 30 M€, Gabriel Barbosa dit Gabigol ne s’est pas imposé du côté de l’Inter Milan. Une situation qui irrite profondément son représentant qui n’a pas hésité à taper du poing sur la table et à brandir la menace d’un départ cet été.
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Une énigme. L’été dernier, l’Inter Milan n’hésitait pas à mettre 30 M€ sur la table pour s’offrir Gabriel Barbosa (20 ans), sensation de Santos et de l’équipe du Brésil. Seulement, depuis son arrivée, l’attaquant auriverde n’est pas franchement un des premiers choix de Stefano Pioli. Pire, il n’a pas été titularisé une seule fois en Serie A (7 entrées en jeu seulement, 1 but). Une situation qui a poussé son représentant Wagner Ribeiro à monter au créneau dans le média brésilien Esporte Interativo, semblant d’abord calmer le jeu.
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«Il ne regrette pas son choix, il est dans un grand club, riche, avec des joueurs de la sélection brésilienne et d’autres internationaux. Est-il comme Neymar ? Non, il est différent. Pour jouer en Italie, il faut être très mûr. Quand il est arrivé à Milan en 2003, Kaka n’était pas titulaire, il l’est devenu avec le temps. Gabriel est très jeune, il a encore le temps de grandir. Physiquement, il se sent très bien. Tactiquement, il doit en revanche progresser», a-t-il confié. Pour autant, s’il consent volontiers que son protégé a des progrès à faire, le représentant considère que les Nerazzurri, eux aussi, doivent plus de respect à son joueur.
La menace d’un départ brandie
«Il a été humilié physiquement, moralement et psychologiquement. Il est arrivé auréolé du titre olympique et avec le statut de titulaire à Santos et d’international brésilien. Il n’est pas arrivé pour être un titulaire indiscutable, mais on ne lui a pas non plus réellement donné sa chance. Il n’a joué que 140 minutes au total. Une clause ? Non, il n’y a pas de clause pour obliger à faire jouer les joueurs. L’Inter a construit une équipe de 22-25 éléments. Il est arrivé après parce qu’il était en vacances suite aux JO. L’effectif était construit : il y avait Banega, Icardi, Candreva, Eder, Perisic et Palacio, mais il espérait avoir une option, vu qu’il a été recruté pour 30 M€», a-t-il regretté.
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Visiblement remonté, le conseiller du natif de São Bernardo do Campo n’a pas hésité à brandir la menace d’un départ cet été. «J’ai déjà parlé de son avenir avec la direction de l’Inter Milan en janvier et j’en reparlerai bientôt avec elle. Il veut jouer avec l’Inter, mais il ne figure jamais parmi les trois entrants. S’il ne joue pas à Milan, il partira dans un autre grand club. Il ne reviendra pas au Brésil. Il y a des équipes intéressées en Italie, en Angleterre et en Espagne. Il doit jouer», a-t-il conclu. Alors, qu’en dira l’Inter Milan ? Avec le doute qui plane autour de l’identité du futur coach (Pioli serait sur la sellette), ce dossier pourrait bien tenir en haleine tous les tifosi nerazzurri…
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