Le vestiaire du RC Lens est totalement désemparé après ce nouvel affront contre Metz !
Après une défaite frustrante face au FC Metz ce samedi soir à domicile, le RC Lens sombre dans les abysses du classement de Ligue 1. Au bout de cinq journées, les Sang et Or n’ont toujours pas remporté le moindre match. Une situation qui a le don de déboussoler le vestiaire artésien…
C’est un nouveau coup de froid pour le RC Lens en ce début de saison. Auteurs d’un exercice fantastique l’an dernier, ponctué par une deuxième place en Ligue 1, les Sang et Or ont énormément de mal depuis le lancement de la nouvelle cuvée du championnat de France. Alors qu’ils n’avaient qu’un point au compteur avant la rencontre ce samedi soir face au promu messin, cette opposition, à priori à leur portée, s’est soldée par une quatrième défaite en cinq rencontres de championnat (0-1). Largement supérieurs à leurs adversaires, les pensionnaires du stade Bollaert ont montré un cruel manque de confiance et de justesse devant le but adverse. Pour preuve, aucune de leurs 31 frappes ce soir n’a trouvé la mire alors que le FC Metz a marqué sur sa seule occasion franche.
Forcément, les joueurs lensois sont sortis amers de cette prestation frustrante. Alors qu’il s’est cassé les dents sur un Alexandre Oukidja impérial ce soir, Florian Sotoca a fait part de son incompréhension au micro de Canal+ à l’issue de la rencontre : «C’est assez inexplicable, on est à 31 tirs à 2, ils ont passé une fois le milieu de terrain, mais on a perdu ce match. Oui, ça fait mal. Je pense qu’on a fait de très bonnes choses, il nous a juste manqué de l’efficacité devant le but. Dans le football, quand vous vivez des moments difficiles, il existe des matches comme ça, et aujourd’hui, c’était un soir où rien ne nous a réussi. L’an dernier, tout allait bien, cette année c’était un peu plus difficile. C’est un soir où rien ne nous réussit, mais il ne faut pas taper les uns sur les autres. Il faut se réfugier dans le travail, continuer à travailler, et ça va tourner. Ce n’est pas possible de ne pas gagner ce match ce soir. Ce qu’a proposé Metz ce soir, c’est assez fou. Le football a été injuste ce soir. Quand vous avez des périodes difficiles, il faut s’accrocher, c’est impossible que ça reste comme ça. Dans l’ensemble on fait un gros match, on a les occasions pour marquer. Dans le foot, il faut être efficace dans les deux surfaces et on ne l’a pas été.»
Le travail sera également la clé pour Samba et Haise
Visiblement très frustré par cette nouvelle défaite, l’attaquant de 32 ans a un discours lucide mais assez morose et qui est assez significatif de l’incompréhension palpable chez les joueurs lensois. Brice Samba, bien moins décisif cette saison que lors du dernier exercice, s’est également laissé aller à un discours assez détendu par rapport à la situation alarmante de son équipe : «Non vous savez, c’est une belle leçon. On passe une grosse zone de turbulences. On a pu le voir ce soir, on a campé dans leur camp mais le ballon ne voulait pas rentrer. On s’est parlé tous ensemble dans le vestiaire. Ce n’est que ce groupe là qui va sortir de là. En tout cas, on y croit. On va continuer à s’arracher. On sait qu’on est pas loin pour faire tourner le truc et ça va revenir. Non, c’est rageant, vous savez. C’est comme les autres défaites avant ça. A Monaco quand t’en prends trois. Donc voilà, on apprend. La saison dernière tout nous réussissait. Il y a des périodes comme ça dans la vie. Ton parcours ne peut pas toujours être parfait donc c’est à nous de montrer du caractère et beaucoup de force. Je suis sur qu’on va se relever.»
Après ces deux discours qui laissent parler l’incompréhension et la confiance pour le futur du club artésien, Franck Haise a également donné sa version des faits. Brillant tacticien, le coach de 52 ans traverse la première zone de turbulences de sa carrière et s’est aussi laissé aller un discours lucide même si l’homme semblait assez touché et sonné ce samedi soir : «Il faut continuer à se battre, garder la tête droite, continuer à aller de l’avant, il y a des périodes dans le sport qui sont très heureuses, d’autres qui sont très compliquées, mais il y a surtout des périodes dans la vie qui sont plus compliquées que dans le sport. Il faut relativiser les choses, maintenir le cap et redresser la barre. Je pense qu’on a fait plein de bonnes choses. Sur leur seul tir, ils marquent. C’est une période difficile, mais ça fait partie de la vie d’un groupe, d’une équipe, d’un club. Je suis plus que déçu de nos résultats, il en manque beaucoup. J’espère qu’on va réussir à mettre tout le monde à un bon niveau, il faut que ça arrive le plus vite possible. Je n’ai pas d’inquiétude sur la qualité de mon groupe, on va continuer à travailler. Quand vous sortez d’un match comme ça, c’est très difficile, mais il n’y a qu’une chose dans la vie des sportifs, c’est de retravailler et de repartir. Les sifflets ? Qu’est ce que vous voulez que je vous dise. SI ça gagne, ça changera et si on perd, ils siffleront encore plus. Les sifflets et les applaudissements ne sont pas mon moteur. Je reste solidaire avec mon effectif. Je sais qu’une majorité voit ce que nous faisons et il peut y avoir de la déception de la part des supporters. Je suis avec mes joueurs.» Emplis d’incertitudes, le groupe lensois tentera donc d’aller chercher la première victoire de sa saison ce mercredi sur la pelouse du Séville FC pour le retour du RC Lens en Ligue des Champions presque 21 ans plus tard.
En savoir plus sur