Le Stade Brestois est au septième ciel après sa qualification historique en C1
En s’imposant sur la pelouse de Toulouse tout en profitant de la contre-performance de Lille contre Nice, le Stade Brestois a décroché son billet pour la prochaine Ligue des Champions, la conséquence indéniable d’une saison aussi fantastique qu’historique. La qualification en poche, les Ty-Zefs ont exulté au coup de sifflet final.
Une dernière journée irrespirable et un exploit historique à la clef pour le Stade Brestois. À l’heure où le championnat de France livrait son ultime verdict à l’occasion de la 34e journée, le suspens demeurait entier à tous les étages. Plus que jamais impliqué dans la course à la Ligue des Champions, Brest se rendait au Stadium de Toulouse pour y affronter le Téfécé. En ballottage défavorable et devancé par Lille au classement, le club finistérien gardait néanmoins son destin entre les mains mais devait espérer un faux-pas de son homologue lillois pour terminer sur le podium. Force est de constater au regard des 90 minutes que la formation bretonne, sûr de ses forces, y a cru jusqu’au bout et a vu ses efforts être récompensés au coup de sifflet final.
Au sortir d’une première période plutôt terne, Brest a élevé le curseur pour parvenir à faire sauter le verrou toulousain par l’intermédiaire de Camara qui nettoyait la lucarne de Restes à l’issue d’une action rondement menée. Libérés, les hommes d’Eric Roy ont accentué la pression dans le camp toulousain et réussissaient à faire le break par l’intermédiaire de Jordan Amavi sur coup franc avant que Kenny Lala ne rende la fête encore plus belle en corsant l’addition. Large vainqueur de Toulouse à l’extérieur (3-0), Brest profitait de la contre-performance du LOSC, tenu en échec par l’OGC Nice (2-2) dans le même temps, pour s’assurer la troisième marche du podium.
Eric Roy déclare sa flamme à ses joueurs !
Sur le gong et après plusieurs retournements de situations, Brest disputera la Ligue des Champions pour la première fois de son histoire l’an prochain. Au coup de sifflet final, Romain Del Castillo était aux anges à l’heure de commenter l’exploit des siens. «Il n’y a pas de mots. C’est juste incroyable. On gagne 3-0, on a mis tous les ingrédients. On avait le score d’à côté, on savait qu’il fallait marquer. Merci à Nice qui a fait le job. On a une équipe incroyable», a exprimé le milieu de terrain brestois avant de mettre en avant la performance de Jordan Amavi, buteur pour sa première titularisation de la saison dans cet exercice : «Comme un symbole, Jordan a travaillé dur toute la saison. Il n’a jamais triché et là il nous marque un but incroyable. C’est à l’image de notre équipe, on est une bande de pote et une équipe incroyable.»
Principal architecte du parcours exceptionnel des Brestois, qui jouaient le maintien en première division il y a tout juste 11 mois, Eric Roy a littéralement déclaré sa flamme aux joueurs. «L’émotion qui prédomine ? L’amour pour mes joueurs, ils ont été incroyables tout au long de la saison ! On a eu une semaine de dingue avec des joueurs importants qu’on a perdus avant le match. On a joué avec les forces qu’il nous restait, les joueurs sont allés au-delà d’eux-mêmes et on fait un gros match. Donc de l’amour, tout simplement. L’amour a ses raisons que sa raison ignore», a philosophé le technicien breton avant d’évoquer la prochaine campagne de Ligue des Champions. «Tout me va, j’ai vu le quart de finale Real Madrid - Manchester City. J’ai dit à mon staff 'vous êtes sûrs qu’on va en Ligue des Champions la saison prochaine?'. Quand on voit le niveau, ça fait un peu peur, mais on n’a rien volé et on ira défendre notre peau», a fini par conclure le coach des Ty-Zefs. La nuit s’annonce longue et mouvementée à Brest !
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