La presse italienne s’inquiète pour Gennaro Gattuso

Par Maxime Barbaud
2 min.
Gennaro Gattuso   @Maxppp

Recalé au dernier moment par l’Olympique Lyonnais, qui lui a préféré son compatriote Fabio Grosso, Gennaro Gattuso est toujours libre. La presse italienne s’en inquiète pour la suite de sa carrière d’entraineur.

Le couperet est tombé jeudi. Alors qu’il tenait la pole pour prendre la suite de Laurent Blanc à l’Olympique Lyonnais, Gennaro Gattuso a vu son compatriote Fabio Grosso lui passer devant in extremis. Pas de cadeau entre champions du monde italiens. L’ancien aboyeur de l’AC Milan avait sans doute senti le vent tourner quelques heures auparavant, quand, d’un seul coup, il n’a plus du tout eu de nouvelles de la part de John Textor. Il avait pourtant donné son accord.

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Le technicien de 45 ans était alors le dernier candidat encore en lice, avant l’apparition du nom de Fabio Grosso. Il y avait quelque chose qui se tramait dans son dos. À Lyon, on a longtemps hésité sur sa candidature. Si certains y étaient favorables, ce n’était pas le cas pour tout le monde. D’autres craignaient l’intrusion au club de Jorge Mendes, son agent, mais également ses expériences passées qui ne plaident pas toutes en sa faveur et son caractère volcanique.

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«Gattuso, 10 ans de mauvais bancs : le téléphone ne sonne plus»

Va pour Grosso. Gattuso, lui, reste à quai et il n’aurait pas trop apprécié la manière de faire des Gones. Cela peut se comprendre. La Gazzetta dello Sport y voit autre chose ; un désaveu majeur qui en dit long sur la confiance que font les clubs à l’ex-international azzurro. «Gattuso, 10 ans de mauvais bancs : le téléphone ne sonne plus», assène le quotidien aux pages roses dans son édition de samedi. Pour le journal, l’entraineur est dans le creux de la vague et n’a pas vraiment les compétences pour rebondir.

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«Au milieu de sa vie d’entraîneur, Gennaro Gattuso est plombé par l’ombre de l’incomplétude, d’une carrière qui - les mauvais choix, les trébuchements ici et là, les objectifs flous - a échoué.» Outre ce constat assassin - et peu exagéré -, La Gazzetta rappelle les expériences passées et souvent ratées comme chez les Grecs de l’OFI Crète où il payait lui-même certains salaires, et à Valence où il n’a pris que 19 points en 20 matchs de Liga. Il y aura tout de même eu Naples. Ringhio y a remporté une Coupe d’Italie dans un contexte compliqué dû à la grève des joueurs contre Ancelotti, et a qu’on le veuille ou non, participé indirectement au Scudetto de mai dernier.

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