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La short-list de Bordeaux pour remplacer Vladimir Petkovic

Par Santi Aouna - Sebastien Denis
3 min.
Rudi Garcia sur son banc de touche @Maxppp

Après une nouvelle raclée encaissée face à Reims, Vladimir Petkovic a épuisé tous ses jokers à Bordeaux. Les heures du technicien bosnien sont comptées en Gironde et le tandem Gérard Lopez-Admar Lopes lui cherche déjà un remplaçant. Parmi les noms envisagés, celui de Rudi Garcia.

L’humiliation de trop. Après une nouvelle gifle reçue contre toute attente face à Reims (0-5) où le club au scapulaire alignait d’entrée deux recrues hivernales et non des moindres (Guilavogui et Ahmedhodzic), Bordeaux a manqué de tout : d’envie, d’impact dans les duels et de collectif. Un terrible constat d’impuissance décrit par un Vladimir Petkovic totalement sonné en conférence de presse et qui parlait de « désastre ».

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Alors forcément la question de son avenir est logiquement venue sur la table. « Je n’ai pas parlé avec les dirigeants. J’étais assez déçu et déjà tourné sur la préparation le prochain match pour augmenter le niveau et intégrer les recrues. La solution est de travailler, travailler encore et beaucoup appuyer les joueurs mentalement. Marcelo devrait être prêt pour le prochain, Josuha (Guilavogui) a commencé et sera de mieux en mieux. Il faut travailler et avoir cette unité d’équipe. »

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Vladimir Petkovic sur la sellette

La préparation du prochain match se fera d’ailleurs peut-être sans lui. Comme nous l’évoquions le mois dernier, l’ultimatum est arrivé à son terme et ce n’est pas la victoire au forceps acquise contre Strasbourg (4-3) le week-end dernier qui va empêcher Gérard Lopez, qui n’en peut plus de voir son équipe se faire humilier et encaisser but sur but (Bordeaux a encaissé 58 buts depuis le début de la saison, soit 2,5 buts par match) de mettre un terme prématuré à l’aventure bordelaise de l’ancien coach de la Lazio et de la Suisse.

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Le président bordelais est d’ailleurs prêt à lâcher un gros chèque à son entraîneur bosnien de 58 ans (qui émarge à 280 000 € par mois jusqu’en juin 2024), puisque c’est une montagne qui attend les Girondins le week-end prochain avec un déplacement périlleux à Felix Bollaert, face à une équipe lensoise qui devrait faire très mal à Guilavogui et les siens s’ils continuent de montrer si peu de choses. Alors forcément, la question de la succession de Petkovic, qui se pose en interne depuis quelques semaines, va prendre du poids dans les prochains jours, puisque Bordeaux est aujourd'hui relégable et n'a plus de temps à perdre.

Le nom de Rudi Garcia évoqué à Bordeaux

Si la rumeur Thierry Henry ne semble pas sérieuse à l’heure où nous écrivons ces lignes, celle menant à l’ancien adjoint de José Mourinho et de Christophe Galtier, João Sacramento, est toujours d'actualité. Quant à la piste Vitor Pereira, l’ancien coach du Fenerbahce qui était en balance avec Frank Lampard pour prendre place sur le banc d’Everton, ne semble pas prioritaire selon une source proche de l’actuel 19e de Ligue 1. Du côté d’Admar Lopes et de Gérard Lopez, on souhaite recruter un coach francophone et l’on multiplie les contacts et les prises de contact, comme avec notamment David Guion, l'ancien coach du Stade de Reims qui avait notamment refusé de reprendre en main l'AS Saint-Etienne au mois de décembre, ou encore Lucien Favre, libre de tout contrat depuis son départ de Dortmund mais qui privilégie un de reprendre un club en fin de saison.

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Selon nos informations, le nom de Rudi Garcia est également revenu avec insistance ces dernières heures. Sans club depuis la fin de son aventure à l’OL, le technicien français de 57 ans est aujourd’hui consultant sur Canal+. Son nom avait été évoqué récemment à Monaco ou encore à Manchester United. S’il retrouverait à Bordeaux un certain Marcelo, un défenseur qu’il apprécie tout particulièrement, Rudi Garcia sera difficile à convaincre. Récemment, il indiquait vouloir un vrai projet avec la perspective de coacher en Ligue des Champions. Une perspective que Bordeaux n’est pas capable de lui offrir dans les prochains mois.

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