La lutte fait rage en Premier League pour baisser les salaires des joueurs

Personne ne sortira indemne de cette crise sanitaire et économique. Pas même les joueurs, pourtant si grassement payés. Si en France et dans d'autres pays, les négociations pour passer au chômage partiel ou faire baisser les salaires des joueurs se déroulent au bon vouloir des clubs, en Angleterre la donne est différente. Depuis quelques jours, la Premier League et le syndicat des joueurs ont entamé un bras de fer, sous la pression de certains députés qui aimeraient voir les acteurs du foot anglais faire un geste.

Les dirigeants du tout puissant championnat anglais veulent faire des coupes dans leurs dépenses et pour cela, ils ont besoin de faire économies dans ce qui leur coûte le plus cher : les salaires des joueurs. Une nouvelle rencontre doit avoir lieu ce samedi avec le syndicat pour une proposition concrète. La Premier League tentera de réduire les émoluments des joueurs de 30% durant la pandémie. Ce chiffre est notamment expliqué par The Athletic.

Les joueurs s'opposent à leurs employeurs

Dans cette réduction, 10% seraient immédiatement enlevés de la fiche de paye pour des raisons d’inactivité forcée. Les 20 derniers pourcentages seraient étalés jusqu'au début de la prochaine saison. Le média explique que les 10% seraient l'équivalent du manque à gagner des clubs s'ils terminent la saison à huis clos (ce qui sera vraisemblablement le cas). Il n'y aura donc plus de recettes de jour de match. Les autres 20% viennent eux de la perte potentielle en fin de saison des rencontres qui n'ont pas été diffusées.

Mais alors que le football anglais se montrait jusque là plutôt solidaire, ce front est doucement en train d'éclater. Les joueurs, par le biais de la Professional Footballers Association (PFA) ne veulent pas de cette mesure. La tension est montée d'un cran entre employeurs et employés. Certains sont pourtant montés au créneau pour trouver des solutions comme Harry Maguire. Le capitaine de Manchester United a par exemple proposé de verser 30% de son salaire aux hôpitaux de la ville.