La course au Ballon d’Or est totalement relancée
Les 1/8es de finale de Ligue des Champions nous ont livré quelques indices supplémentaires dans la course au Ballon d’Or.

Le débat magnifique mais sans fin est de retour. À peine 5 mois se sont écoulés depuis le sacre de Rodri au Ballon d’Or, que le sujet du prochain lauréat est déjà sur la table. Jusqu’à aujourd’hui, une demi-douzaine de candidats semble se dégager, mais il est encore bien trop tôt pour s’autoriser à désigner un grand favori. Ce qu’on sait en revanche, c’est que Mohamed Salah s’est considérablement éloigné de son rêve depuis mardi soir et son match anonyme face au PSG. Même s’il terminera très certainement la saison comme meilleur buteur de Premier League, meilleur joueur, et même champion d’Angleterre, l’Égyptien sait trop bien ce que représente la Ligue des Champions dans une année sans compétition internationale, pour les votants. Et avec une élimination de son club dès les 1/8es de finale, on ne pariera pas notre bras sur son sacre en octobre prochain.
À l’inverse, plusieurs Catalans apparaissent aujourd’hui comme des candidats on ne peut plus légitimes. On pense évidemment au renversant Raphinha (27 buts et 19 passes décisives en 41 matchs), pressenti pour rejoindre l’Arabie saoudite il y a encore 8 mois, et aujourd’hui leader d’attaque de ce qui est peut-être la meilleure équipe d’Europe. Cette semaine, Thierry Henry avait fait du Brésilien son grand favori pour le sacre, en tout cas selon les formes du moment. Il ne faudra pas non plus minimiser les chances de Lamine Yamal, appelé à en remporter à la pelle dans les années à venir. L’Espagnol n’a pas les stats de son aîné, mais il a encore montré face à Benfica, mardi, qu’il pouvait décider du sort d’une rencontre à lui tout seul. L’évolution de ses performances en Ligue des Champions lors des prochains tours devrait grandement peser dans l’issue des résultats. Rodri a rappelé en octobre que les milieux de terrain (espagnols) pouvaient encore être récompensés dans ce genre de distinctions, et Pedri, extraordinaire en ce moment, a aussi le profil pour.
Deux Français dans la discussion ?
On ne sait pas si le Real Madrid décidera de boycotter la cérémonie avec la même vigueur que l’an passé, mais il faudra tout de même compter sur le club merengue et ses stars. À l’heure actuelle, elles semblent quand même accuser un certain retard sur les Barcelonais, mais un sacre en Liga, ou en Ligue des Champions, rebattrait inévitablement les cartes. Vinicius Junior, certes moins performant que l’an passé (18 buts et 11 passes décisives), a montré à plus d’une reprise qu’il savait élever son niveau dans des matchs à enjeux. Tout comme Jude Bellingham, auteur d’un très bon début d’année 2025, mais encore attendu lors des prochaines grandes échéances.
On ne peut pas parler Ballon d’Or sans citer le nom de Kylian Mbappé. Le Français ne réalise pas la saison de sa vie, mais une fin de saison en trombe redéfinirait évidemment la hiérarchie. Ses statistiques restent quand même honorables (2 matchs, 28 buts, 4 passes décisives), même si sa régularité n’est pas celle d’un Ballon d’Or. Sa régularité tranche justement avec celle de son pote Ousmane Dembélé depuis le début de l’année 2025. Le Parisien compile 29 buts (dont 21 en 2025) et 6 passes décisives en 36 rencontres. Surtout, il sait se responsabiliser dans des matchs couperet, comme face à Liverpool mardi lorsqu’il avait marqué puis transformé son tir au but. La suite de la saison du Bayern Munich pourrait également joueur en la faveur d’Harry Kane, même si l’Anglais semble partir de plus loin.
En savoir plus sur