Ligue 1

OM : le gros recadrage de Medhi Benatia

Par Nicolas Jolivet
2 min.
Medhi Benatia, le directeur sportif de l'OM @Maxppp

L’Olympique de Marseille est en plein changement. L’été dernier, les Phocéens ont renversé la table, avec un nombre astronomique de recrues, et ont accueilli un nouveau coach : Roberto De Zerbi. Parmi les hommes de l’ombre qui ont contribué à ces changements, même si celui-ci prend beaucoup la lumière, difficile de ne pas évoquer Medhi Benatia. Arrivé fin 2023 en tant que conseiller en management, l’ancien défenseur central a été propulsé directeur sportif début janvier. Avec cette promotion, celui qui a porté les couleurs de la Juventus ou du Bayern Munich au cours de sa carrière aura encore plus de poids dans les décisions olympiennes. Et pour le Marocain, trancher dans le vif ne semble pas être un problème, bien au contraire. Dans un entretien accordé à l’Équipe, il a dévoilé les coulisses lors de son arrivée à Marseille, et les premières problématiques rencontrées.

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«J’ai envie de me baser surtout sur les sept derniers mois ! Les six premiers, j’ai essayé de les oublier, même si ça reste gravé, c’est dur. Entre les départs à la CAN, le mercato encadré par la DNCG, peu de moyens pour recruter… Une équipe très moyenne, une attitude catastrophique. Tant de choses à changer, de bordel dans le club. Je me fais petit, je prends des notes. Je mets en alerte sur deux, trois points importants, le sérieux, le travail, remettre ça au milieu. […] Quand j’arrive, je vois Aubameyang, 34 ans, un des plus grands buteurs des quinze dernières années, qui joue tous les matches, jeudi-dimanche-jeudi-dimanche, eh bien, il s’entraîne pareil qu’un Vitinha, qui a 22 ans et ne joue pas beaucoup. Je vois un Nyakossi ou un Bamo Meïté qui s’entraînent pareil qu’un Gigot ou un Balerdi… Je n’avais jamais vu ça dans ma carrière. Il faut leur expliquer pourquoi on n’est pas sur le bon chemin. On a ramené un directeur de la performance, on a changé des choses à la formation. On leur met des séances vidéo, on a ramené un psychologue. On a développé le «player care ». Pour le moment, ses efforts semblent porter leurs fruits.

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