Vasco da Gama : la transformation physique de Dimitri Payet a fait un effet boeuf !
Après quelques mois d’adaptation, le Réunionnais va attaquer sa deuxième saison avec le club carioca. Et il est plus en forme que jamais.
L’été dernier, Dimitri Payet (36 ans) a séché ses larmes pour démarrer sa deuxième aventure à l’étranger. Après un passage éclair en Premier League du côté de West Ham, le Réunionnais a tenté un pari un peu plus exotique en signant au Vasco da Gama. Au Brésil, l’ancien Marseillais est arrivé en cours de saison. Auteur de 2 buts et de 1 passe décisive en 17 rencontres de championnat, Payet n’a pas été transcendant, mais il a participé au sauvetage du club carioca en première division.
Cet hiver, il a pu réaliser sa première présaison en entier avec le club brésilien. Parti en Uruguay avec le reste de son équipe, le Français est apparu très affuté. Dernièrement, une photo de lui à l’entraînement a d’ailleurs beaucoup fait parler, notamment en France, puisque l’on y voyait un Payet en forme, muscles saillants. De quoi en agacer quelques-uns à Marseille qui auraient bien aimé le voir aussi affuté avec l’OM. Cette nuit, Vasco concluait son stage en Uruguay par un match amical face au Deportivo Maldonado. Et devinez quoi, Payet a brillé.
Passé de 88 à 80kg
Auteur du but de la victoire et élu homme du match, le Français est encensé par la presse brésilienne. « Un Payet de gala », titre ESPN, « Payet est la meilleure nouvelle possible pour la présaison de Vasco. Dimitri Payet a été le point fort de la présaison de Vasco en Uruguay. En plus d’avoir attiré l’attention à l’entraînement par ses progrès physiques, le Français a été le meilleur joueur de l’équipe de Ramón Díaz lors des deux matches amicaux, contre San Lorenzo et le Deportivo Maldonado, en jouant en toute liberté. Et en tant que numéro 10 », écrit Globoesporte. Et si Payet suscite un tel emballement, c’est parce que son travail physique important lui a permis de pouvoir à nouveau exploiter le talent qu’on lui connaît. Payet peut d’ailleurs dire merci au nouveau préparateur physique de Vasco, Diego Pereira. Interrogé sur la renaissance du numéro 10, ce dernier a expliqué la façon dont il a su remettre l’ex-Phocéen en forme.
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« Payet est arrivé chez nous sans avoir joué pendant quatre mois. Pour un athlète, c’est long. C’est presque une blessure de grade 2, un peu plus grave. C’est une très longue période d’inactivité. Rien qu’en ne jouant pas, les joueurs perdent de la masse musculaire et, par conséquent, augmentent leur pourcentage de graisse. Nous avons passé plusieurs semaines à étudier Payet, à regarder son alimentation et à voir s’il s’adapterait à nos plats. La première chose dont je me suis rendu compte, c’est que la nourriture brésilienne ne serait pas un problème. Il est arrivé en mangeant notre riz, nos haricots, notre viande, notre farofa (mets d’accompagnement composé de farine de manioc, de maïs et de quinoa, ndlr), et je l’ai mis à l’aise au début pour voir comment il se comportait à l’entraînement, qui est une période plus compliquée. Ensuite, nous avons commencé un régime individualisé, avec des évaluations périodiques hebdomadaires, afin qu’il comprenne le processus. Nous avons réussi à faire maigrir Payet de huit kilos en deux mois. Il est revenu de vacances encore plus mince, avec un très bon pourcentage, il est arrivé à 88 kg et maintenant il est à 80. Il jouait en Europe à 82, donc il est plus mince. C’est un gars très sérieux, très fidèle, et il a pris son régime au sérieux aussi. C’est un athlète extrêmement professionnel. Il a sans aucun doute adhéré à l’idée. Notre travail a une grande influence, bien sûr, mais l’athlète est en grande partie responsable de ses performances. Les joueurs passent deux heures avec nous, les 22 autres heures à la maison. Il a adhéré à cette idée. Il a pris l’entraînement au sérieux, il a pris le cahier de vacances au sérieux. Il est très dévoué, il demande tout en portugais. Parfois, il essaie de m’expliquer en anglais, mais je lui dis "non, dis-moi en portugais", et alors il s’améliore, il évolue jour après jour. Payet n’était pas une surprise pour moi. Il n’est pas arrivé là où il est grâce à sa qualité, mais grâce à sa mentalité », a-t-il confié à Globoesporte. Qu’on se le dise, Dimitri Payet est prêt pour croquer 2024 à pleines dents.
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