OM-Clermont : les notes du match

Auteur d’une rencontre à deux visages, Marseille s’est imposé à domicile contre des Auvergnats qui seront montés d’un ton au retour des vestiaires. Voici les notes de cette victoire paradoxale pour l’OM et de cette défaite frustrante pour Clermont.

Par La Rédaction FM
15 min.
Amine Harit en action avec l'OM @Maxppp

Dans un Vélodrome incandescent - avec les présences d’anciennes gloires comme Lucho Gonzalez ou encore Dimitri Payet - l’Olympique de Marseille recevait le Clermont Foot 63 dans le cadre de la 16e journée de Ligue 1. L’occasion pour les Phocéens de confirmer leur invincibilité à domicile face à une lanterne rouge malade, avec 4 matches sans la moindre victoire. Le match débutait par un long round d’observation, dominé néanmoins par les hommes de Gennaro Gattuso, qui mettaient le pied sur le ballon sans pour autant se livrer offensivement.

La suite après cette publicité

Il fallait un joli mouvement collectif et une belle passe en première intention de Pierre-Emerick Aubameyang pour Amir Murillo, bien lancé pour tromper le portier clermontois Mory Diaw, décisif une minute plus tôt (25e), à bout portant (1-0, 26e). Face à une défense auvergnate à la peine, Iliman Ndiaye n’était pas loin de doubler la mise mais sa tête heurtait le poteau gauche (41e). Finalement, c’est Amine Harit qui inscrivait le but du break du pied gauche, après une nouvelle tentative de son compère sénégalais repoussée par le dernier rempart adverse (2-0, 42e).

Le réveil clermontois en seconde période

PEA souhaitait se mêler à la fête marseillaise mais sa reprise du pied écrasée était repoussée par l’ex-Titi dans les buts (45e). Au retour des vestiaires, l’entrant Jim Allevinah, qui remplaçait un Elbasan Rashani diminué car blessé à l’épaule, venait réduire l’écart en coupant parfaitement le corner de Muhammad Cham d’une tête décroisée, trompant ainsi la vigilance de Pau Lopez (58e), pour son premier but de la saison en L1. Les Marseillais continuaient de pousser pour reprendre leur avantage de deux buts et sécuriser la victoire, mais l’arrière-garde du CF63 se montrait plus solide, notamment face à Azzedine Ounahi (80e). Malgré un Vitinha combattif, le score ne changeait plus.

La suite après cette publicité

Classement live

# Équipe Pts J DIF G N D BP BC
8 Logo Marseille Marseille 50 34 +11 13 11 10 52 41
18 Logo Clermont Clermont 25 34 -34 5 10 19 26 60

L’OM de Gattuso ajoute un nouveau succès à son invincibilité à la maison depuis le début de saison (7 victoires et 3 nuls entre la L1 et la C3) et reprend sa 6e place au classement au RC Lens. Clermont n’avance toujours pas et a désormais deux points de retard sur le premier non-relégable, Toulouse. 17e et dernière journée avec un multiplex de 9 rencontres avant la trêve hivernale ce mercredi : l’OM se déplacera à Montpellier, le CF63 recevra Rennes.

L’homme du match : Amine Harit (7,5) : Positionné en soutien des deux attaquants de pointe, le Marocain aura brillé ce dimanche. Très actif et facilement disponible entre les lignes, l’ancien de Schalke 04 aura mis beaucoup de liant dans les offensives phocéennes. Très mobile, il aura été un danger permanent pour la défense clermontoise ce dimanche après-midi. Constamment dans la provocation et dans la recherche de l’avant, l’ancien Nantais aura brillé dans sa disponibilité et malgré ses pertes de balles, en corrélation avec son style de jeu, il aura causé du tort à ses vis-à-vis qu’il aura souvent passé par un dribble ou une passe inspirée. Une belle après-midi qui a été récompensé par son premier but avec l’OM depuis plus d’un an. Opportuniste, il aura senti que Mory Diaw lâcherait le ballon sur la belle frappe de Ndiaye pour terminer dans le but vide du gauche (2-0, 42e). Sa rencontre pleine aura été récompensée par une ovation du Vélodrome à sa sortie à la place de Pape Gueye (87e).

La suite après cette publicité

OM

- Lopez (5,5) : alors qu’il a souvent réalisé des clean sheets ces derniers temps et qu’il était imprenable depuis la première journée au Vélodrome dans l’élite, le portier espagnol aurait pu s’octroyer une nouvelle soirée tranquille ce dimanche. Il faut le dire, il n’a pas vu beaucoup de Clermontois aux abords de sa surface, surtout en première période. La donne a clairement changé lors de la dernière demi-heure de jeu. Réveillé par une frappe dangereuse de Mohammed Cham juste avant l’heure de jeu (57e), il n’a rien pu faire sur la tête vicieuse de Jim Allevinah sur le corner qui a suivi (57e).

- Lodi (5) : alors que les Marseillais ont tous réalisé, à minima, un match correct, le défenseur brésilien aura sûrement été celui qui a été le moins convaincant. Perdant trop de ballons lors de ses timides incursions offensive, l’ancien Colchonero aura également été bousculé par Mohammed Cham et Mehdi Zeffane qui l’ont souvent pris de vitesse voire techniquement. Et alors que les intentions clermontoises ont été revus à la hausse au retour des vestiaires, les affaires du Brésilien ne se sont pas arrangées. Se faisant chiper trop facilement le ballon, Lodi aura été laborieux même si sa qualité technique lui aura parfois permis de souffler un peu. Il doit faire encore mieux…

La suite après cette publicité

- Balerdi (6,5) : à gauche d’une défense à trois, l’Argentin a eu les clés de la relance. Et dans ce rôle qui lui sied à merveille, l’ancien du Borussia Dortmund aura, encore une fois, brillé. Solide dans les duels, il aura perdu quelques ballons sur des relances longues ou audacieuses mais sa bonne lecture du jeu lui aura permis de démanteler plusieurs offensives clermontoises. Précieux défensivement donc, son apport dans l’entrejeu aura souvent apporté le surnombre et aura permis aux ouailles de Gennaro Gattuso d’avoir globalement la mainmise dans l’entrejeu.

- Gigot (5,5) : une fin d’après-midi contrastée pour le capitaine phocéen. Toujours aussi précieux dans la combativité et dans le don de soi, l’ancien roc du Spartak Moscou n’aura pas été mis en grand danger lors du premier acte. Mais alors que le CF63 est revenu avec le couteau entre les dents en seconde période, la combativité du défenseur de 30 ans ne s’est plus faite forcément ressentir. Loin d’être doux comme un agneau, Gigot aura pêché dans sa relance. Trop maladroit dans ce registre, il aurait dû faire mieux mais sa faculté à récupérer une flopée de ballons aura fait du bien à l’OM cet après-midi.

- Mbemba (5,5) : le roc olympien aurait pu faire mieux. Même s’il n’a pas été mis en danger lors du premier acte, le défenseur congolais a contribué à la solidité défensive de son escouade ce dimanche. Plus sollicité en seconde période, il n’aura pas forcément brillé dans les duels ni dans la relance. Alors que son manque de prises de risques à la relance peut agacer, il ne s’est pas pris pour un autre et a fait ce qu’il sait faire : défendre. Même si on l’a connu meilleur, il aura défendu décemment ce dimanche.

- Murillo (7) : décidément, il est dans une forme olympique en ce moment. Profitant de l’absence de Jonathan Clauss pour s’exprimer parfaitement en tant que piston droit, le Panaméen sort de plusieurs sorties réussies. Déjà buteur face à Lyon il y a quelques semaines, Murillo a récidivé ce dimanche contre Clermont. Déjà très actif offensivement en début de rencontre, c’est lui qui était à la conclusion d’une belle action collective pour permettre aux siens d’ouvrir le score (26e). Au-delà de son beau but, l’ancien d’Anderlecht a été précieux dans son jeu de passes très précis et porté vers l’attaque. Défensivement, le défenseur de 27 ans n’a pas été mis en danger mais a été prompt dans le peu d’interventions qu’il a eu à gérer.

- Kondogbia (6) : dans la lignée de ses dernières rencontres, le milieu centrafricain a été très juste ce dimanche. Propre sur ses transmissions, il aura été dans un fauteuil en première période. Son abattage physique lui aura permis de conserver et de gratter plusieurs ballons importants. Plus mis en difficulté en seconde période face au pressing plus insistant des Clermontois, il aura légèrement sombré avant de remonter la pente et de gérer le tempo de son équipe jusqu’en fin de rencontre. Un match correct.

- Veretout (6) : c’est un peu le contraire pour Jordan Veretout. Trop brouillon en première période, l’ancien de la Roma s’est rendu coupable de pertes de balles évitables. Maladroit sur ses quelques tentatives lointaines, l’international français n’aura pas spécialement brillé sur ses capacités de récupération même si ses qualités de pressing ont parfois gêné les relances adverses. Alors que plusieurs de ses coéquipiers avaient sombré en début de seconde période, Veretout aura gardé le cap jusqu’à sa sortie à la 72e minute à la place d’Azzedine Ounahi.

- Harit (7,5) : voir ci-dessus.

- Ndiaye (6) : de retour dans le onze après deux rencontres de suspension, l’attaquant sénégalais a été intéressant. Toujours auteur d’un seul petit but sous les couleurs phocéennes, le transfuge de Sheffield United n’a pas trouvé le chemin des filets ce dimanche. Pour autant, le natif de Rouen a été très intéressant dans son envie et ses ambitions dans le jeu. Parfois brouillon, il aura causé du tort à la défense auvergnate et aura (trop) souvent privilégié l’option altruiste à la frappe. Un peu moins en vue offensivement même s’il aura quand même été intéressant ce dimanche, il a été remplacé par Ismaïla Sarr à la 58e minute. L’ailier sénégalais a été utile par sa vitesse mais aura trop souvent pêché techniquement.

- Aubameyang (7) : depuis son triplé en Ligue Europa contre l’Ajax Amsterdam, le buteur gabonais est au top. Alors qu’il enchaîne les buts, l’ancien d’Arsenal rayonne également dans le jeu et fait briller ses partenaires. En première période, l’attaquant de 34 ans a prouvé sa grande valeur dans les offensives de Gennaro Gattuso. Relais providentiel de son équipe en pivot ou dans la profondeur, "Aubam" se sera illustré avec une formidable passe décisive pour Amir Murillo (26e). Tentant souvent sa chance de manière originale comme cette tentative de retourné acrobatique (23e), il n’aura pas rayonné face au but ce dimanche. Même s’il aurait dû être plus tueur sur le service du Panaméen, qui a tenté de lui rendre la pareille (45e), nous ne pouvons pas lui en tenir rigueur vu l’excellente prestation des Olympiens au cours de laquelle il aura été prépondérant. Seul gros bémol de sa belle prestation, son erreur de marquage sur son compatriote Jim Allevinah qui a eu tout le loisir d’armer une tête vicieuse pour réduire l’écart (57e). Sorti à la 71e minute à la place de Vitinha, Aubameyang aura fait part de son incompréhension, lisible sur son visage.

Clermont

- Diaw (4,5) : le gardien du CF63 a donné des frissons à son équipe d’entrée de jeu ! Prenant un gros risque devant Aubameyang, le Sénégalais est tout proche de perdre le cuir mais s’en sort bien (4e). S’il réalise une parade décisive devant Harit (20e), il s’incline par la suite face à Murillo, idéalement servi par Aubameyang (26e). Sauvé par son montant (41e), le dernier rempart clermontois a repoussé l’échéance avant d’être perforé une seconde fois par Harit (42e). Peu inquiété en seconde période, il n’a pas eu besoin de forcer son talent si ce n’est sur cette frappe sèche d’Ounahi balayée en corner d’une splendide claquette (80e). En revanche, il a échoué dans la quête d’un cinquième clean-sheet cette saison qui aurait fait un grand bien à sa formation…

- Seidu (5) : à l’image de ses partenaires en charnière centrale, le Ghanéen n’a pas laissé le moindre centimètre à Aubameyang pour s’exprimer dos au but au cours des premières minutes. Maladroit aux avant-postes, l’Auvergnat se démène pour revenir à temps et mettre son pied en opposition devant le Gabonais, servi idéalement par Ndiaye (18e). Sur le second but marseillais, il est trop loin pour intervenir à temps sur Harit qui ajuste Diaw (42e). En seconde période, il a été en mesure de colmater les brèches pour éviter le naufrage à sa défense. Agacé par la tournure des événements, il a montré des signes de nervosité à l’image de son accrochage avec Harit qui lui a valu un avertissement (67e). Un domaine dans lequel il doit encore progresser.

- Pelmard (4,5) : titularisé dans l’axe d’une défense à trois, le Français a été bon dans la couverture. Appliqué dans la gestion des appels des offensifs marseillais, le défenseur auvergnat a fait les efforts nécessaires pour mettre en échec le Gabonais et intervenir dans le bon timing (11e). Mais progressivement, l’Auvergnat a lâché du lest et les Marseillais ont profité des espaces laissés dans sa zone pour s’y engouffrer. En grande souffrance, il n’a semblé plus rien maîtrisé au cours du dernier quart d’heure en première période. Du mieux en seconde période. À l’heure où les Marseillais tenaient le score, il a davantage participé au jeu en s’appliquant à la relance.

- Caufriez (5) : de retour de blessure, le Belge retrouvait sa place dans une défense tripartite auvergnate. Pour chasser Aubameyang, le défenseur clermontois a évolué très haut sur le pré afin de mieux gérer ses déplacements. Mais en voulant trop se concentrer sur son adversaire direct, il en oublie Murillo dans son dos, auteur de l’ouverture du score (26e). Animé par la volonté de jouer vers l’avant, on l’a vu régulièrement remonter le ballon jusqu’aux 30 derniers mètres. Remontant la pente en seconde période, il a montré un visage bien plus conquérant. Auteur d’une belle inspiration en marge du but d’Allevinah (57e), il a grandement contribué à la réduction du score de son équipe.

- Zeffane (4) : préféré à Allevinah dans le couloir droit, l’ancien Lyonnais avait à cœur de jouer un mauvais tour aux Marseillais. Mais sa performance à l’Orange a été en deçà des attentes fixées. S’il n’a pas été inspiré dans son utilisation du ballon, il a été bien trop timide dans l’impact physique. En deuxième mi-temps, il a fait le travail défensivement sans, encore une fois, trop s’exposer offensivement.

- Keita (4,5) : le Malien n’a pas eu l’opportunité d’exprimer ses qualités. Globalement dépossédé du ballon, le milieu de terrain clermontois a été déstabilisé par le pressing adverse. Sur rares passes vers l’avant, il a été brouillon. Bien trop tendre dans les duels, il n’a pas été suffisamment influent à la récupération et a accusé du retard dans son repli. En seconde période, il a repris confiance. Avec un volume de jeu plus important, le milieu défensif du CF63 a eu l’avantage d’être propre dans ses transmissions (92% de passes réussies).

- Gonalons (4) : de retour dans le onze de départ, le capitaine du CF63 a éprouvé toutes les peines du monde à faire ressortir le ballon de son camp tant le pressing phocéen a été intense au cours du premier acte. Lorsque ses partenaires ont essayé d’aller chercher haut les Marseillais, l’ex-Lyonnais n’a pas suivi et a laissé des trous béant au milieu de terrain. Une aubaine pour les joueurs de Gennaro Gattuso qui ont su exploiter ces failles pour développer leur jeu en phase de possession. Remplacé par Yohann Magnin (56e). Il a appliqué les consignes de son entraîneur à la lettre en rééquilibrant le milieu de terrain clermontois qui a montré globalement un bien meilleur visage en seconde période.

- Neto Borges (4,5) : dans un rôle de piston gauche, le Brésilien a été décevant. Loin de peser dans les débats offensivement tant ses projections ont été grandement limitées, le joueur de 27 ans n’a dégagé une grande sérénité en phase défensive. Sans surprise, il a été complétement dépassé sur l’action du second but avec un mouvement phocéen dans son couloir. Un bien meilleur visage en seconde période tant sa relation avec Allevinah a plutôt bien fonctionné sur l’aile. On l’a vu bien plus aux avant-postes lorsqu’il a cherché à combiner dans le petit périmètre avec ses offensifs.

- Cham (5,5) : comme à l’accoutumée, l’Autrichien s’est distingué par une grosse débauche d’énergie et un volume de jeu conséquent. Dos au but, le Clermontois s’est signalé par sa capacité à être trouvé entre les lignes avant d’orienter le jeu. Se déportant régulièrement sur le côté, il a obligé Belardi à venir le chercher plus haut et ainsi laissé de l’espace dans son dos. Malgré l’ouverture du score, le meneur de jeu auvergnat n’a rien lâché mais a peiné à venir peser dans les 30 derniers mètres. Allumant la première mèche clermontoise au retour des vestiaires (47e), il s’est accroché pour espérer maintenir la pression dans le camp adverse, à l’image sa tentative plein axe qui pousse Lopez à claquer le ballon au-dessus de sa transversale. Sur l’action qui suit, il dose suffisamment son corner pour trouver la tête d’Allevinah (58e) pour ajouter une troisième passe décisive à son actif cette saison. Remplacé par Bilal Boutobba (82e), qui a fait quelques différences ses dribbles.

- Rashani (3,5) : associé à Cham sur le front de l’attaque clermontoise, le Kosovar a montré de belles intentions en tentant de prendre à revers la défense marseillaise par ses appels dans la profondeur avant de disparaître. Il faut dire qu’il a sans doute accusé le coup physiquement en retombant sur son épaule à l’issue d’un duel avec Renan Lodi (15e). La douleur étant trop intense au retour des vestiaires, il a immédiatement cédé sa place à la 47e minute à Jim Allevinah (5,5). Dans un registre différent, le feu follet clermontois a fait du bien par sa vivacité et sa percussion. C’est d’ailleurs lui qui sonne la révolte côté clermontois. Sur un corner tiré par Cham, il devance tout le monde au premier poteau pour relancer les siens (58e). En outre, il a eu le mérite d’installer le doute dans les têtes phocéennes.

- Kyei (3,5) : aligné en pointe au détriment de Nicholson, l’attaquant clermontois n’a pas réellement brillé par son jeu dos au but. À l’heure de jouer les ballons face au jeu pour trouver ensuite ses partenaires dans la profondeur, le numéro 95 du CF63 n’a pas senti les bons coups, rattrapé par une défense phocéenne vigilante et très solidaire. Rarement trouvé aux abords de la surface de Lopez, il n’a jamais réussi à se mettre en évidence en première période. En bref, il fallait attendre la 69e minute pour le voir enfin frapper au but. Malgré tout, il est parvenu à faire reculer le bloc olympien de quelques mètres avec une grosse pression sur Gigot. Remplacé par Shamar Nicholson (82e).

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier