JT Foot Mercato : l’OL plongé dans les abysses
Au programme de ce JT Foot Mercato : l’Olympique Lyonnais n’arrive pas à sortir de la crise, des nouvelles du kidnapping du père de Luis Díaz et le Real Madrid est très inquiet pour son attaque.
L’OL plonge dans le chaos
Les semaines passent et rien ne change pour l’Olympique Lyonnais. Le club rhodanien est aujourd’hui bon dernier de la classe avec 4 nuls, 6 défaites et toujours aucune victoire. L’Olympique Lyonnais est la seule équipe à n’avoir remporté aucune rencontre en compétition officielle parmi les écuries des 5 grands championnats européens. Ce week-end, les Gones ont sauvé les meubles en accrochant un match nul face à Metz (1-1). Une nouvelle prestation indigeste qui attriste l’éditorialiste Daniel Riolo. D’ordinaire si virulent, ce dernier n’a même plus la force de taper sur une équipe au fond du trou. « Lyon est profondément malade. Il y a des moments, c’est trop gros pour être vrai. Parfois, tu as l’impression que le ballon brûle les pieds. Ce sont des footballeurs professionnels, ils ne peuvent pas avoir ce niveau-là. Le mental joue tellement, ça leur fait faire des boulettes et ils sont mauvais. L’équipe est tellement malade que s’il ne blinde pas, vous perdez le match. Tout ce qu’ils font est mauvais, les passes sont mauvaises. Quand tu regardes l’équipe, j’en suis presque arrivé à avoir de la peine », a-t-il lâché dans l’After sur RMC Sport. Si très souvent les entraîneurs sont considérés comme les principaux responsables, la crise est bien plus profonde que ça à l’OL et c’est le propriétaire John Textor qui se retrouve dans l’œil du cyclone. La semaine dernière, déjà, l’homme d’affaires américain avait semblé plus préoccupé par la situation à Botafogo qu’à l’OL après les graves incidents en marge de l’Olympico. De quoi agacer à Lyon, où de nombreux supporters estiment qu’il ne remplit pas correctement sa mission. Et son absence lors du match face à Metz ne va pas améliorer sa cote de popularité. À la demande de Textor, c’est Tony Parker, le président de l’ASVEL qui s’est assis à sa place en tribune officielle. Une situation lunaire pour Sydney Govou, légende de l’OL et aujourd’hui consultant pour Canal +. « Du jamais vu même en amateur. Aucun dirigeant pour épauler les joueurs et entraîneurs dans la situation actuelle du club, c’est quand même lunaire », a-t-il écrit sur X.
Le cauchemar continue pour la famille Diaz
Nous sommes obligés de revenir sur le drame qui touche Luis Diaz et sa famille. Pour rappel, les parents de l’international colombien ont été enlevés le 28 octobre dernier, près de la frontière avec le Venezuela, par des hommes armés circulant à moto. Si la mère de Luis Diaz a depuis été libérée par la police, les autorités colombiennes sont toujours à la recherche de son père. Luis Diaz s’est un peu vidé la tête en sauvant Liverpool grâce à son but dans le temps additionnel. Un moment fort en émotion pour le joueur qui a rendu un vibrant hommage à son père en soulevant son maillot pour laisser apparaître un message «Libertad para papa ». Ce cri du cœur de Luis Diaz n’est pas passé inaperçu puisque le groupe rebelle colombien ELN, a publié un communiqué dans lequel il promet sa libération prochaine. Le chef de l’ELN Antonio Garcia a reconnu que cette situation n’est ni plus ni moins qu’une « erreur » : « Lucho [surnom de Luis Diaz, NDLR] est un symbole de la Colombie, c’est ce que nous pensons de lui au sein de l’ELN. Le 2 novembre, nous avons informé le pays de la décision de libérer M. Luis Manuel Díaz, père du joueur Luis Díaz. À partir de cette date, nous avons entamé les démarches pour y parvenir dans les plus brefs délais. Nous faisons des efforts pour éviter les incidents avec les forces gouvernementales », a-t-il déclaré sur un canal Télégram. Une erreur dont le joueur se serait certainement passé.
Le Real craint le pire avec Bellingham
Face au Rayo hier, le Real Madrid n’a pu faire mieux qu’un triste match nul (0-0). Malgré Jude Bellingham et le duo Vinicius Jr-Joselu aligné en pointe, les Merengues n’ont pas su trouver la faille. Pour les médias espagnols, la Bellingham-dépendance commence déjà à se faire ressentir. C’est simple, pour le quotidien AS, Bellingham est tout seul. Le journal met notamment en avant certaines statistiques pour appuyer ses propos. Vinicius Junior et Rodrygo sont clairement moins décisifs que la saison dernière d’un point de vue statistique. Vinicius compte 3 buts et 2 passes décisives, quand il affichait 5 buts et 4 passes décisives à cette même période de la saison l’an dernier. Pour Rodrygo, c’est encore pire : 2 buts et 1 passe décisive, contre 5 buts et 5 passes décisives début novembre 2022. Le constat est identique pour Joselu, qui a certes inscrit cinq buts sans être titulaire, mais Benzema avait déjà fait trembler les filets à sept reprises l’an dernier. Bellingham a quant à lui inscrit 13 buts cette saison, soit 44,8% du total des réalisations de son équipe. Et mauvaise nouvelle puisque l’Anglais s’est blessé hier à l’épaule. Le joueur a passé des examens en prévision du match de Ligue des champions contre Braga mercredi et souffre d’une luxation de l’épaule gauche…
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