AS Monaco : Carrillo raconte son adaptation
Débarqué parmi les premiers au cours de ce mercato estival, Guido Carrillo a inscrit son premier but hier contre Mayence. Il a raconté son adaptation à Monaco sur le site officiel du club.
L'année dernière, l'AS Monaco avait vendu ses stars, et miser sur quelques jeunes encadrés par des vieux briscards comme Berbatov. Cet été, le club de la Principauté a encore choisi de faire confiance aux jeunes, mais il a surtout tourné son mercato vers l'offensive, en enchaînant les recrutements d'attaquants et d'ailiers. Cavaleiro, Lemar, Bahlouli, Carrillo, Helder Costa, et El Shaarawy ont débarqué sur la Principauté pour venir épauler Martial et Dirar. L'Argentin Carrillo a été l'un des premiers à s'engager (pour 8,8 M€), en provenance d'Estudiantes La Plata, son club formateur. À 24 ans, il effectue ses premiers pas en Europe. On peut donc craindre une adaptation compliquée pour celui qui devrait d'abord endosser le rôle de doublure de Martial.
Hier, il est entré en jeu en seconde période lors du match amical contre Mayence et a enfin marqué son premier but avec l'ASM, de la tête, son point fort. Lors des rencontres précédentes, il avait eu du mal à se présenter comme un relais intéressant dans le jeu mais était parvenu à se créer quelques situations dangereuses. « Mes débuts se passent très bien. Je travaille beaucoup, j’essaie de m’adapter le plus rapidement possible à l’équipe et à mon nouvel environnement. J’ai toujours été habitué à vivre près des miens en Argentine. C’est une expérience nouvelle pour moi mais je suis heureux d’être ici et découvrir chaque jour un peu plus mes nouveaux coéquipiers », a-t-il confié au site officiel de l'AS Monaco après la rencontre.
Conscient qu'il a franchi un palier dans sa carrière, Carrillo sait bien qu'il devra être patient avant d'être totalement intégré au sein de son nouveau club, même s'il se ravit de la présence de joueurs sud-américains.« Il y a des grands joueurs ici. C’est un groupe très compétitif. C’est très motivant d’évoluer dans une telle équipe. Je parle surtout pour le moment avec les joueurs Sud-Américains qui maîtrisent bien l’espagnol. Ils m’ont aidé à bien m’intégrer et je leur en suis très reconnaissant. Maintenant c’est une question de temps pour que je maîtrise le Français et que je puisse discuter avec tout le monde », a-t-il confié. Dans un style qui rappelle plus David Trézéguet que Thierry Henry, Guido Carrillo espère bien marquer l'histoire de l'ASM.
En savoir plus sur