Ligue des Champions

PSG : Kylian Mbappé a trahi Jérôme Rothen

Par Maxime Barbaud
2 min.
Jérôme Rothen commente l'actualité football chaque soir sur RMC @Maxppp

La déception était grande au coup de sifflet final pour les supporters du PSG. Leur équipe s’est inclinée en quart de finale aller de la Ligue des Champions, au Parc des Princes qui plus est, face au FC Barcelone. Les Franciliens sont condamnés à l’exploit s’ils veulent se qualifier pour le dernier carré. Tout semblait aller pourtant avant la rencontre de mardi. Les feux étaient au vert d’après les observateurs mais une nouvelle fois le club de la capitale a déçu au moment d’élever le curseur. «Je vais axer sur la déception. J’étais positif avant le match, à juste titre, par rapport à ce que je voyais. Comme quoi je ne suis pas visionnaire», démarre Jérôme Rothen sur les ondes de RMC au lendemain de cette défaite. Présent au stade, l’ancien milieu de terrain du club n’a pas du tout aimé ce qu’il a vu, notamment les attitudes de certains. Il estime que les cadres de l’équipe, à commencer par Kylian Mbappé, n’ont pas été la hauteur de ce grand rendez-vous. Encore une fois. Il parle même de trahison de la part de certains.

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«J’ai été trahi par des amis : le gardien et le meilleur joueur de l’équipe, Kylian Mbappé. La trahison vient plus du style du PSG, et comment tu appréhendes ces grands rendez-vous. La trahison, c’est un grand mot mais je ne comprends pas. Tout le monde est unanime pour dire qu’il y a la sérénité et de l’affection entre les joueurs. Quasiment tous adhèrent au projet de l’entraîneur, qui est ambitieux et parfois compliqué à comprendre. On l’a encore vu hier. Je reste persuadé que ces matchs se jouent aussi mentalement. On y était. C’était la meilleure ambiance de ces quarts de finale. Il y avait une ambiance de malade. C’est pour ça que je parle de trahison. Ça se répète à Paris. Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas le supplément d’âme, cette envie de se transcender de manière individuelle. Pourquoi tu ne fais pas plus d’efforts qu’à l’accoutumée. Là, dès qu’il y avait un peu de fatigue, ils regardent leurs pompes. Je l’ai vu de la part des attaquants. Tu dois te servir du public. Il y avait des gamins en face. Quand tu as moins d’expérience dans un climat hostile, c’est difficile de jouer au football. Mais au bout de 10 minutes, tu n’as plus gagné un duel. Il faut des bons joueurs mais il faut aussi gagner les duels. Et là, tu as senti que l’adversaire prenait le dessus.»

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