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Coupe du Monde 2022 : les Argentins savourent leur sacre mondial

L'Argentine est sur le toit du monde avec ce succès glané contre l'Equipe de France (3-3), tenante du titre de la compétition. Une finale de Coupe du Monde marquée par plusieurs rebondissements, où le mental des acteurs a été mis à rude épreuve. Mais le peuple argentin peut enfin souffler : son Albiceleste retrouve le sommet du football mondial.

Par Samuel Zemour - Valentin Feuillette - Josué Cassé
5 min.
Angel Di Maria doublement décisif face à la France @Maxppp

C'est fait, l'Argentine est championne du monde après sa victoire contre la France aux tirs au but, en finale de la Coupe du Monde au Qatar, dans un scénario complètement fou. Un rêve pour l'Albiceleste enfin réalisé, qui décroche ainsi la troisième étoile de son histoire. Les réactions des joueurs et du staff ne cessent de sortir. Entre émotion, bonheur et soulagement, les Argentins sont au septième ciel ce dimanche. Après une belle Copa América remportée face au Brésil en 2021, les joueurs de Lionel Scaloni sont désormais sur la plus haute marche du football mondial.

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«Je sais qu'on remercie toujours sa famille, mais mes parents m'ont donné une façon de comprendre de ne jamais abandonner, de ne pas aller contre qui que ce soit, mais de toujours aller de l'avant. Aujourd'hui ça a payé mais l'important c'est que quand ça ne se fait pas les gens puissent comprendre qu'un coach veut bien faire les choses. J'ai de la chance d'être ici et je remercie tout le monde. Je pense que nous ne nous en rendons toujours pas compte, mais c'est un moment pour en profiter. Surtout de la part des gens. Nous qui vivons de ça et qui avons traversé le mal, le bien, sommes habitués à ces choses... C'est surtout un plaisir incroyable. Être au sommet comme nous le sommes maintenant est quelque chose d'unique», s'est exprimé Lionel Scaloni après la rencontre remportée par son équipe. C'est un moment historique pour l'Albiceleste qui glane une troisième étoile tant rêvée par les 47 millions d'Argentins depuis le sacre argentin au Mexique en 1986, portés par un Diego Maradona légendaire.

Un rêve pour Emiliano Martinez

Autre réaction, celle du gardien de but Emiliano Martinez qui a réalisé une prestation XXL dans cette finale de la Coupe du Monde au Qatar, auteurs de parades décisives et d'une séance de tirs au but parfaite : «C'est un match où on a souffert, on pensait que c'était contrôlé, ils sont revenus dans le match, c'était un match très compliqué. Notre équipe avait ce destin qui était de souffrir, on était en train de gagner 3-2, et après ils ont ce penalty qu'ils marquent, ils ont failli remarquer après. Heureusement, on a défendu. Et après c'est ce que j'ai rêvé, ce Mondial je l'ai rêvé, je n'ai pas de mots pour ça», a déclaré le portier héroïque.

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«J'étais tranquille, c'était un moment où je dis toujours à mes collègues qu'il faut rester tranquilles. Le premier arrêt ça s'est bien passé et après tout a été comme on le souhaitait. Je l'ai dédié à ma famille, je viens d'une région très humble, je suis parti très jeune en Angleterre», a conclu Martinez qui a également arrêté un face-à-face décisif de Randal Kolo Muani dans les derniers instants des prolongations.

Des joueurs soulagés et heureux

Auteur d'une copie plus que correcte, Rodrigo de Paul a provoqué six fautes en remportant la plupart de ses duels. Une grande production au service du collectif, avec des fautes inspirées pour casser le rythme des Bleus : «Nous sommes champions du monde, je ne sais pas quoi vous dire. Je ne pouvais pas visualiser l'image tenant la coupe. Nous sommes à des milliers de kilomètres et c'est le meilleur. Nous sommes nés pour souffrir, nous souffrirons toute notre vie, mais je n'oublierai jamais cela. Je pense que nous sommes des gagnants mérités. Pour être champions, nous devions battre le dernier champion et nous l'avons fait. C'est une joie que je ne peux pas expliquer. C'est la clé de l'éternité. Nous serons éternels parce que nous l'avons fait. Aujourd'hui le drapeau est au sommet du monde pour ces 26 qui ont laissé leur vie. nous venons de mériter», a souligné le joueur de l'Atlético Madrid.

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« Je suis né pour sortir et jouer comme ça. Dieu m'a fait un cadeau et grâce à lui je suis là. Gagner une Coupe du monde avec son pays… il n'y a rien de plus que ça. C'est quelque chose que je n'oublierai jamais. Je ne trouve pas les mots pour me remettre. C'est un moment que je n'oublierai jamais. la chance de gagner la Coupe du monde avec mon pays est un honneur. Messi le mérite plus que quiconque. c'est mon idole. Tout s'est passé si vite que maintenant j'ai du mal à en profiter. Je réalise un rêve de gagner la Coupe à l'âge de 21 ans», a précisé avec émotion Enzo Fernandez.

«J'ai vécu le match très sereinement. Malgré tout ce qui a été vu dans cette Coupe du monde, elle a été vécue très sereinement. Je l'ai dit dans le jeu précédent, si tu ne souffres pas, ça n'en vaut pas la peine. La première mi-temps a été très bonne. La seconde, nous avons eu nos erreurs mais nous avons su prendre de l'avance, comme nous le faisons toujours. Sur et en dehors du terrain, comme les Argentins. Je le dédie à tous les Argentins et à toutes les personnes qui ont soutenu cette équipe pendant trois ans», a confié Nicolas Tagliafico.

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«Il n’y a pas de mots pour cela. Je n’ai même pas pensé à mon meilleur rêve. Il faut en profiter. J’ai pensé à toute ma famille, à tout le chemin parcouru, à ma femme, à mes parents, à ceux qui applaudissent au ciel, à ceux qui nous ont accompagnés tout au long du cycle. Pour nous, il était très important que les personnes qui entrent arrivent en toute sécurité. Je suis fier et j'espère qu'ils continueront à grandir. Ce fut un très long processus, plus de quatre ans et demi. Avec de nouvelles personnes et des personnes laissées pour compte», a affirmé Leandro Paredes qui est entré en jeu pour apporter son agressivité, son énergie et ses coups de vice, indispensables pour remporter de grandes affiches. Annoncé proche du forfait, Paulo Dybala, aussi, a joué un rôle décisif dans cette finale, en entrant en jeu en toute fin de match pour inscrire son tir au but face à Hugo Lloris. Il a participé, à sa manière, au succès de son équipe pour le plus grand bonheur de son pays : «Je pense à Cordoue, à tout. Entrer comme ça, froid, n’était pas facile, mais c’était très bon dans la tête. Le sentiment que nous avons maintenant, nous n’allons plus l’avoir», a déclaré le joueur de l'AS Roma.

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