UEFA Europa Conference League

Ligue Europa Conférence : terrible désillusion pour le LOSC face à Aston Villa et Emiliano Martinez

Malgré une très belle prestation d’ensemble (2-1, 3-3 sur les deux confrontations) et une qualification virtuelle jusqu’à 5 minutes du terme, le LOSC a laissé échapper son ticket. Emmené par un Emiliano Martinez encore déterminant, Aston Villa se hisse dans le dernier carré à la faveur des tirs au but (4-3 t.a.b.). Cruel.

Par Maxime Barbaud
3 min.
Lille contre Aston Villa @Maxppp

Le LOSC avait rendez-vous avec son histoire ce jeudi. Qualifié pour la première fois en quart de finale d’une coupe d’Europe, le club ambitionnait de disputer le dernier carré de cette Ligue Europa Conférence. Une seule condition s’imposait, battre Aston Villa qui a remporté la première manche la semaine passée à Birmingham (2-1). Les hommes de Paulo Fonseca pouvaient croire en l’exploit, surtout après s’être montrés à la hauteur de l’enjeu à l’aller malgré la défaite. L’entraîneur portugais déplorait l’absence de l’imprévisible Zhegrova, blessé. Il titularisait Yaziçi à la place, souvent en réussite sur la scène continentale, associé à Gudmundsson et Haraldsson en soutien de David.

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Pierre-Mauroy avait sorti ses habits de lumière pour cette confrontation. Le public a rapidement compris que ses protégés affichaient le visage nécessaire pour espérer un exploit face au 4e de Premier League. Les premières minutes étaient à l’avantage de Dogues très en jambes. Certes, ils avaient un peu de mal à s’approcher de la surface de réparation d’un Dibu Martinez sifflé sur chaque ballon, mais ils dominaient largement la maîtrise technique et occupaient la moitié de terrain adverse. Il y avait un corner (7e), puis un second, une mauvaise sortie de Martinez (11e) et un tir trop enlevé de David (13e). Le danger se rapprochait et se concrétisait même avec ce débordement Gudmundsson côté gauche, validé par la reprise de Yaziçi (1-0, 13e).

Cash frustre les Lillois

Lille avait déjà fait son retard et ses intentions ne faiblissaient pas. Martinez sortait même une grosse parade sur cette tête à bout portant d’André (25e). Le capitaine lillois ne cadrait pas la seconde (31e). Les Anglais parvenaient très rarement à sortir de leur camp. Ils enchaînaient même les avertissements avec Zaniolo (23e) et Martinez, pour gain de temps… dès la 40e minute. La pause arrivait à un moment parfait puisque les Villans venaient de se procurer leur seule situation, une tentative de Konsa, finalement signalée en position de hors-jeu, brillamment repoussée par Chevalier (43e). Une petite alerte qui faisait office de rappel pour la seconde période. Les Dogues revenaient sur la pelouse avec la même intensité. Haraldsson (48e) et Tiago Santos (52e, 58e) faisaient notamment mal sur les côtés.

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Les troupes d’Unai Emery ont bien eu cette frappe de Cash en angle fermé (56e), ça n’effrayait pas un LOSC toujours aussi déterminé, à l’image de la tour de contrôle incarnée par Benjamin André. L’ancien Rennais sautait une nouvelle fois plus haut que tout le monde sur ce corner pour marquer le but du break (2-0, 68e). Pour la première fois dans cette double confrontation, Lille prenait le dessus. Il fallait tenir cette qualification pour les vingt dernières minutes. Les Dogues décidaient d’abandonner le cuir, tout en défendant relativement haut. Dans cette configuration, Aston Villa avait du mal à élever son niveau. Chevalier sortait les frappes de Cash (82e) et Rodgers (83e). L’intervention suivante était celle de trop malheureusement.

Martinez fait encore le show aux tirs au but

Dans les airs, il communiquait mal avec un Bentaleb bousculé par Watkins et laissait échapper le cuir sur sa sortie. En renard, Cash envoyait une frappe puissante sous la barre malgré le retour des défenseurs sur la ligne (2-1, 87e). Touchés, mais pas coulés, les locaux essayaient d’éviter une prolongation incertaine, mais le tir contré de Cavaleiro finissait sa course en corner (90e+3), où Diakité trouvait cette fois les gants de Martinez (90e+4). La fraîcheur de Cabella faisait du bien, elle ne suffisait pas non plus. Chevalier réalisait même une énorme double parade devant Bailey et Douglas (100e), avant d’être à nouveau décisif sur Duran (120e). La frappe de Santos terminait sa course au pied du poteau (108e) et Cash échappait à un penalty avec cette main dans la surface (113e). Il fallait bien passer par une séance de tirs au but face à Martinez. Cauchemar des Bleus au Qatar, l’Argentin sortait le tir de Bentaleb puis d’André pour donner la qualification aux siens (2-1 (3-3 sur la double confrontation), 4-3 t.a.b.). Terrible fin pour le LOSC.

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