OM : Élie Baup revient sur le problème de finition des Olympiens
Avec une série actuelle de quatre matchs sans victoire, l’OM traverse une période sans. Et ce, notamment en raison d’un souci de finition. En conférence de presse cet après-midi, Élie Baup a abordé ce sujet, faisant à l’occasion un point sur la hiérarchie au sein de l’attaque olympienne.
L’OM n’a plus gagné depuis quatre matchs toutes compétitions confondues, dont trois en Ligue 1. Mais plus inquiétant, l’actuel 5e du championnat n’a marqué que deux buts sur ses trois dernières rencontres, deux buts inscrits par le seul Lucas Mendes, défenseur central. En bref, le club est en proie à un gros souci de finition, notamment incarné par la disette de l’attaquant titulaire André-Pierre Gignac, qui n’a plus scoré depuis le 24 août dernier.
Si ce dernier est actuellement blessé, se pose véritablement la question de savoir si Dédé est bien l’indiscutable numéro un de l’attaque olympienne. Interrogé à ce sujet en conférence de presse, coach Élie Baup a maintenu sa confiance en son buteur, tout en dressant un état des lieux. « Ce n’est pas parce que sur le dernier match face à Bastia j’ai mis Jordan Ayew que… On a trois attaquants qui peuvent prétendre à l’axe, en fonction de l’état de forme, des matchs, je choisis. Les statistiques d’André-Pierre sur le début de saison sont de qualité, c’est tout ce que j’ai à dire. »
Oui, Gignac apparaît encore comme le numéro un aux yeux du technicien. Mais si ce dernier a évoqué Jordan Ayew, il n’a pas non plus omis le troisième larron, Saber Khalifa, auquel il pourrait bientôt accorder sa chance. « Il fait de bonnes entrées. Côté gauche, droit, en pointe… Je ne sais pas si je le mettrai titulaire au prochain match (face à Saint-Étienne ce mardi), je vais voir. Même si Jordan Ayew n’a pas marqué, il a fait de bonnes choses à Bastia. » Le coach marseillais a par la suite embrayé sur l'idée qu'il se fait du buteur. « C’est une position compliquée, regardez Falcao, le but qu’il marque hier… Il faut de l’instinct, et cette idée de n’être là que pour marquer. De mon expérience, un grand attaquant a l’obsession du but. C’est ce qu’on essaie de voir avec les jeunes, le truc qu’on leur fait cultiver. » Un aveu de faiblesse, finalement ?
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