Uruguay : Marcelo Bielsa a pété les plombs !
Alors que l’Uruguay défiait la sélection basque, Marcelo Bielsa a eu un épisode assez curieux…
Il était de retour à Bilbao, où il avait laissé de si bons souvenirs suite à son passage à l’Athletic. Sur la pelouse de San Mamés, l’Uruguay affrontait la sélection du Pays-Basque, équipe composée des meilleurs joueurs de la région du nord de l’Espagne. Et les deux équipes se sont quittés sur le score de 1-1. Un résultat qui peut paraître surprenant aux premiers abords, même s’il faut signaler que cette sélection régionale était principalement composée de joueurs évoluant à bon niveau en Liga, et beaucoup d’entre eux sont titulaires dans des clubs comme la Real Sociedad, Girona ou Alavés.
Un mauvais résultat, mais pas non plus honteux, en somme, surtout que le pays sud-américain n’avait pas aligné son équipe type. Ce qui fait d’ailleurs parler, après ce match, ce n’est pas le résultat, mais l’attitude de Marcelo Bielsa, le sélectionneur uruguayen. Et pour cause, El Loco, ovationné par le public au début du match, s’en est pris au sélectionneur basque Jagoba Arrasate, également coach d’Osasuna.
Bielsa a fait du Bielsa
Il y a ainsi eu un gros imbroglio entre les deux sélections. L’Espagnol a ainsi décidé de faire six changements à la pause, alors que les deux pays s’étaient visiblement initialement mis d’accord pour qu’il n’y en ait que cinq. Ce qui a fait vriller Bielsa, qui s’en est pris à son collègue, puis à l’arbitre, très énervé. Puis, à l’heure de jeu, rebelote. Jagoba Arrasate a voulu faire entrer de nouveaux joueurs, et l’Argentin s’est encore énervé, allant même jusqu’à transmettre une note à un des arbitres. « C’est honteux », a-t-il lancé dans des propos filmés par la réalisation du match.
Pendant toute la deuxième période, il a ainsi semblé plus concentré sur ce qui se passait sur le banc de touche de l’adversaire que sur le match. Cerise sur le gâteau, il a refusé de se présenter en conférence de presse après la rencontre. Vous l’aurez compris, Marcelo Bielsa a encore fait des siennes. Même si cette fois, les torts semblaient tout de même partagés.
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