La bonne affaire Paulinho se met sur le marché
Libre après avoir résilié son contrat avec le Guangzhou FC, Paulinho est prêt à relever un nouveau challenge. Sur le marché, le Brésilien donne sa priorité à un retour en Europe.
La fin d'une longue et étonnante histoire. Depuis lundi, tout est terminé entre Paulinho et le Guangzhou Football Club, ancien Guangzhou Evergrande. Une collaboration qui avait débuté en juin 2015, quand le Brésilien avait quitté Tottenham pour rejoindre l'Empire du Milieu. Après deux années passées là-bas, le milieu de terrain a joué une saison au Barça (en 2017-18) avant de faire son retour en Chine en 2018. Heureux à Guangzhou, il a finalement plié bagages cet été. Interrogé par Mundo Deportivo, le natif de São Paulo a dévoilé les dessous de son départ.
Le Brésilien n'a plus joué depuis novembre 2020
«J'étais au Brésil depuis six ou sept mois car le consulat chinois ne m'a pas autorisé à voyager en raison de la pandémie de Covid-19. Pendant ce temps, je me suis entraîné avec le Red Bull Bragantino. Là, ils ont reçu les directives de Guangzhou, que j'ai suivi. Cependant, voyant que je ne pouvais pas voyager et qu'il me restait encore un an de contrat, les deux parties ont convenu de résilier le contrat. J'aurais aimé dire au revoir aux supporters de Guangzhou sur le terrain, mais j'ai eu une très bonne sortie après six saisons».
Paulinho, qui n'a donc plus joué de match officiel depuis 12 novembre 2020 (90 minutes face à Jiangsu Sainty), se tient prêt et a hâte de relever un nouveau challenge. «C'est vrai que je n'ai pas joué de match officiel depuis sept mois et c'est long. Mais je me suis entraîné dur avec le Red Bull Bragantino et je maintiens ma forme physique. J'ai juste besoin de jouer. Si je signe dans un club, je n'aurais besoin que de trois ou quatre matchs pour entrer dans le rythme de la compétition». En forme selon ses dires, le joueur de 32 ans, qui n'a eu qu'une grosse blessure en 16 ans de carrière, est déterminé à rebondir.
Paulinho ne dirait pas non au Barça
«Ma première option est de retourner en Europe, car je sens que j'ai toujours la volonté et la capacité de continuer à concourir et à me battre pour remporter des titres (...) Je comprends qu'après l'année que j'ai passé au Barça, il y aura maintenant des équipes en Europe qui s'intéresseront à moi, mais tout est très récent et nous devons patienter», a commencé par expliquer Paulinho. Puis, il a évoqué un possible retour en Catalogne, lui qui a gardé de bons souvenirs du Barça.
«Le Barça est une équipe que je connais bien. J'y ai passé une année inoubliable, tant au club qu'au sein de la ville. Nous avions remporté la Ligue et la Coupe du Roi. Si j'avais une autre chance, et que c'était quelque chose de bien pour moi et ma famille, j'en serais ravi». Un bel appel du pied de la part d'un joueur qui présente l'avantage de bien connaître la maison, mais surtout d'être disponible gratuitement. Ce qui est plutôt une bonne chose alors que le Barça, endetté, cherche à faire des économies et reste à l'affût pour recruter un milieu de terrain après l'échec du dossier Georginio Wijnaldum.
Le milieu est prêt à faire des efforts
D'autant que Paulinho est prêt à faire des efforts. «Pour moi, l'aspect pécuniaire et la durée du contrat ne seraient pas un problème, ça ne l'a jamais été, encore moins si l'équipe qui t'appelle est le Barça. Je l'ai déjà montré quand j'ai quitté Guangzhou pour m'y rendre en étant beaucoup moins payé qu'en Chine. Je n'ai jamais mis l'argent en avant dans ma carrière, donc ce ne serait pas un problème d'y retourner. De plus, cette fois, le club n'aurait pas à payer un transfert pour moi».
A l'époque, les Culés avaient payé environ 42 M€ pour lui faire signer un bail de 4 ans. Un an plus tard, il retournait à Guangzhou en prêt avec option d'achat avant d'être racheté pour 50M€. Un transfert qui avait d'ailleurs posé question. Quelques années plus tard, Paulinho se retrouve donc sur le marché. Prêt à se relancer en Europe, il ne se met pas la pression afin de trouver un club. «Ma séparation de Guangzhou est très récente, il me faut donc encore quelques semaines pour voir quelles propositions arrivent et les évaluer». Nul doute qu'une telle affaire devrait attiser les convoitises.
En savoir plus sur