EdF (F) : Hervé Renard revient sur la polémique de sa causerie
Arrivé à la tête de l’équipe de France féminine pour remplacer Corinne Diacre, décriée, Hervé Renard a pour la première fois lui aussi été pointé du doigt. Alors que les Bleues ont validé leur ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde, en écartant le Panama (3-6), le sélectionneur de 54 ans a fait parler de lui après sa causerie face au Brésil, match remporté par la France. Comme à son habitude, l’ancien entraîneur de l’Arabie saoudite s’est montré extrêmement franc, rude dans ses dires et animé par la passion. Un peu trop selon certaines.
En effet, pour So Foot, Mélissa Plaza avoue ne pas apprécier les méthodes utilisées par Hervé Renard dans le vestiaire. "On n’a pas besoin d’hurler pour motiver" expliquait l’ex-joueuse de Montpellier. Des propos qui ne sont pas passés inaperçus. Pour L’Équipe, le sélectionneur de l’EDF (F) a répondu, à sa manière. «Je suis moi-même. Si c’est pour faire différemment, cela ne sert à rien de venir me chercher, même s’il faut que je m’adapte à des caractéristiques différentes. Je respecte son opinion, je ne sais pas si c’est par réelle conviction ou si c’est pour un peu faire le buzz. Cela ne me perturbe pas. Par contre, si les filles viennent me voir et me le disent… Je leur ai posé la question, si jamais je n’étais pas dans la bonne direction, elles me le diraient. Il y a dans cette équipe des caractères forts, elles ne se gêneraient pas pour me le faire savoir. Mon personnage, on l’aime, on ne l’aime pas. Parfois, ça peut desservir d’être un peu trop cash mais je suis comme ça. Je ne sais pas cacher mes sentiments. L’important, c’est que cela contente les joueuses.» Hervé Renard l’assume, il ne changera pas. À moins que ses joueuses lui demandent. Jusqu’à présent, les Bleues semblent adhérer aux causeries du sélectionneur français. Suffisant pour aller au bout ? Réponse dans les prochains jours, ou les prochaines semaines…
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