Messi, Verratti, Dybala, Alcacer : les vérités de Robert Fernandez sur le mercato du Barça

Interrogé longuement par Mundo Deportivo, le secrétaire technique du FC Barcelone Robert Fernandez a fait le point sur tous les dossiers chauds qui devraient rythmer l'actualité mercato du club blaugrana dans les semaines et mois à venir.

Par Alexis Pereira
3 min.
Barcelone @Maxppp

Le FC Barcelone, toujours en course pour le triplé Liga-Ligue des Champions-Coupe du Roi, commence déjà à préparer son été. Il faut dire que les chantiers seront nombreux, de la succession de Luis Enrique aux prolongations de certains cadres en passant par les opportunités du marché. Le secrétaire technique du Barça Robert Fernandez a longuement évoqué ce travail dans les colonnes de Mundo Deportivo, à commencer par les dossiers Lionel Messi (29 ans) et Andrés Iniesta (32 ans), dont les nouveaux contrats sont toujours en négociations. «Le club a toujours dit la même chose : nous travaillons et c’est un processus qui demande du temps. Les choses se feront au moment où elles pourront se faire. Les joueurs sont très bien ici, ils sont heureux, nous travaillons pour qu’ils continuent à l’être. Maintenant, nous travaillons avec Leo et nous sommes très contents qu’il soit heureux à Barcelone et ça, tu le vois quand tu le regardes dans les yeux», a-t-il expliqué, plein d'optimisme, sans toutefois en dire plus, avant de poursuivre.

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« Idem pour Andrés Iniesta. (…) Son message, son envie d’être important ici, nous l’avons reçu», a-t-il assuré. Après avoir demandé du temps avant de juger André Gomes (23 ans), fortement critiqué par le public du Camp Nou, le dirigeant barcelonais a ensuite analysé la situation de Paco Alcacer (23 ans), annoncé sur le départ après un exercice traversé comme une ombre. «Pensez-vous qu’un nouveau venu allait prendre la place de Luis Suarez ? Quand Luis est en forme, c’est impossible. Suarez est le meilleur attaquant axial du monde, sans le moindre doute. Il a une personnalité, un engagement et une force hors du commun. C’est un prédateur, une personne qui veut toujours être sur le terrain et qui donne beaucoup pour le rendement de l’équipe. N’importe quel joueur arrivant à ce poste savait qu’il ne jouerait pas», a-t-il lâché avant de poursuivre.

Le point sur les dossiers Dybala et Verratti

«Paco savait que la situation serait compliquée, mais il fallait trouver un joueur parce que, durant la saison, tu peux avoir un problème et il faut être prêt à le résoudre au cas où. Ce qui se passe, c’est que Suarez fait une très bonne saison et son concurrent doit attendre. Nous n’avons pas l’intention de vendre Paco, car, sinon, nous devrions trouver un autre joueur, qui vivrait la même chose et qui, par ailleurs, nous coûterait plus cher», a-t-il assuré, semant donc le doute quant à l'avenir de l'ancien Valencian avant d'aborder les cibles annoncées pour le marché azulgrana, Paulo Dybala (23 ans, Juventus Turin) en tête. «Le Barça est attentif à tous les mouvements du marché et a l’obligation de toujours se tenir prêt à réagir au mouvement d’un bon joueur qui intéresse aussi d’autres clubs. Nous serons donc prêts à parer à toute situation. Après, il faut aussi voir combien vaut le joueur et ce que nous avons chez nous. Dybala ? C’est un bon joueur. Je ne peux pas en dire plus», a-t-il indiqué, levant le voile sur les intentions du Barça pour Marco Verratti (24 ans), qui laisse planer le suspense sur son futur au Paris SG.

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«Verratti ? Ces joueurs, ce sont des questions d’argent. Et il ne suffit pas de lui donner ce qu’il veut puisque derrière, il y a le PSG, qui ne veut pas te le vendre. La décision n’appartient pas au joueur, elle appartient à son club. Rappelez-vous du dossier Thiago Silva ? Le PSG n’a même pas négocié avec le Barça. Alors…», a-t-il glissé, abordant aussi le dossier Hector Bellerin (22 ans, Arsenal), présenté comme l'une des cibles prioritaires du Barça. «Bellerin ? Il est possible que nous prenions un joueur à ce poste (latéral droit), mais nous devons bien réfléchir. (…) Nous avons vu beaucoup de joueurs. Heureusement, je peux en voir beaucoup en direct ou à la télévision. Oui, j’ai vu Bellerin. C’est un bon joueur. Mais je le répète, je ne parlerai jamais en mal d’un joueur. Bien au contraire», a-t-il conclu. Ou comment ménager le suspense avant que les choses sérieuses commencent...

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