La pépite Gabri Veiga vit l’enfer en Arabie saoudite
Parti en Arabie saoudite à la surprise générale, l’Espagnol Gabri Veiga peine à démontrer l’étendue de son talent dans le championnat saoudien.
Il y a quelques mois encore, Gabri Veiga était régulièrement mentionné dans les médias espagnols ou anglais. Et pour cause, la sensation de la dernière édition de la Liga était annoncée du côté du Real Madrid, du FC Barcelone ou de cadors anglais. Il avait même été question d’un intérêt plus que prononcé du Paris Saint-Germain, avec un Luis Campos qui connaît logiquement très bien le joueur.
Seulement, l’Espagnol a finalement fait le choix de rejoindre Al-Ahli en Arabie saoudite, un peu à la surprise générale. L’écurie de Saudi Pro League a déboursé 40 millions d’euros pour s’offrir le jeune formé au Celta de Vigo. Il est ainsi devenu la première pépite évoluant en Europe à rejoindre le championnat saoudien, qui avait jusqu’ici attiré en majorité des joueurs ayant déjà un joli CV en Europe et s’approchant tout de même de la fin de carrière.
Il était bien meilleur en Liga
Et comme l’explique le quotidien AS, c’est assez compliqué pour lui. Après avoir inscrit 11 buts et distribués 4 passes décisives en Liga la saison dernière, l’Espagnol est en pleine galère en Arabie saoudite, où il n’a rien montré après 9 matchs toutes compétitions confondues. Tout le temps titulaire, le milieu de terrain offensif n’a cependant aucune influence dans le jeu, et n’a toujours pas marqué le moindre but.
Il avait été le transfert le plus cher de son club l’été dernier, devant Riyad Mahrez (35 M€) ou Allan Saint-Maximin (27 M€), et est clairement loin d’être au niveau du montant déboursé par ses dirigeants. Alors que l’Espagne était convaincue qu’il allait être appelé en sélection, et ce malgré son choix de carrière qui avait fait débat, il en est aujourd’hui très loin. Même s’il a bien sûr la possibilité d’inverser la tendance - et on sait qu’il est très talentueux - le choix saoudien est un fiasco pour l’instant pour Gabri Veiga…
En savoir plus sur