Pro League

Anderlecht : les langues se délient sur le fiasco Samir Nasri

Désormais terminée, la fugace histoire d'amour entre Samir Nasri et Anderlecht fait encore jaser en Belgique...

Par Alexis Pereira
2 min.
Samir Nasri lors d'une conférence de presse @Maxppp

Huit apparitions toutes compétitions confondues, deux buts. Le bilan sportif de Samir Nasri (33 ans) lors de sa saison du côté du RSC Anderlecht, entre méformes et pépins physiques à répétition, restera globalement très décevant. Les Mauves pouvaient toutefois s'y attendre. Vincent Kompany, entraîneur adjoint-joueur au moment de la signature du milieu de terrain français, récemment intronisé entraîneur principal de l'écurie belge, les avait prévenus. Interrogé par le magazine belge Sport-Foot Magazine, un ex-employé du RSCA a avoué que l'ancien défenseur international belge (89 sélections, 4 réalisations) ne souhaitait pas forcément accueillir l'international tricolore (41 capes, 5 buts) qui avait été son partenaire à Manchester City entre 2011 et 2016.

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«Kompany n'y est absolument pour rien. Nasri n’était que son troisième ou quatrième choix», a révélé cette source proche du club de la capitale avant de préciser. «Il (Kompany) a directement dit à Marc Coucke (ex-président du club, désormais simple actionnaire) que ce serait un transfert à risques parce qu’il était en fin de carrière, parce qu’il a une mauvaise mentalité, parce qu’il est souvent blessé. Il a dit qu’il se sentait capable de travailler avec Nasri, mais que ça ne devait surtout pas être la priorité», a-t-il expliqué. Mais on ne l'a pas écouté. La véritable raison de cette opération, qui a fait grand bruit l'été dernier, était ailleurs.

«Vendre des maillots»

«Il a avancé d’autres noms, mais Coucke ne les connaissait pas et il a vite tranché : il lui fallait Nasri parce que ça allait faire vendre des maillots», a-t-il conclu. Un argument plutôt simpliste et étonnant. Mais pour assouvir cette envie, le patron de l'époque aura tout de même déboursé 6 M€ nets sur l'année, entre salaires et autres primes... Pas de quoi lui donner envie de lever l'option de prolongation pour une année supplémentaire incluse dans le contrat du natif de Marseille. «À refaire, aurait-on signé Samir Nasri ? Avec ce qu'on sait maintenant, non», avait récemment lâché le directeur sportif du club à l'époque, Michael Verschueren, dans les colonnes de La Dernière Heure. Flop sportif et gouffre financier, le petit prince de l'OM ne laissera pas un grand souvenir au Parc Astrid.

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Samir Nasri, lui, est désormais libre comme l'air et attend de savoir de quoi sera fait son avenir. «Je ne sais pas. On verra, ça dépend de plein de choses : du projet, de l’état d’esprit de la personne. Ça dépend de beaucoup de choses pour te dire qu’il te reste deux ou trois ans (à jouer). On verra ce que l’avenir me réservera», expliquait-il récemment dans un live Instagram avec le journaliste Walid Acherchour. Le Benevento de Filippo Inzaghi, promu en Serie A, qui oriente son mercato sur les joueurs libres, se serait récemment penché sur son profil, selon la presse italienne.

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