Brésil : Lucas Beraldo est déjà dans le dur
Titulaire contre les États-Unis (1-1) pour la dernière rencontre de préparation avant la Copa América, Lucas Beraldo a souffert avec le Brésil.
Il n’y a pas qu’au PSG que Lucas Beraldo a du mal à s’imposer. Dépassé dans la hiérarchie par Lucas Hernandez avant la blessure du Français lors du match aller contre le Borussia Dortmund, le jeune défenseur a tout de même bénéficié de pas mal de temps de jeu depuis son arrivée dans le club de la capitale. Avec 24 apparitions en une demi-saison seulement, il a soufflé le chaud et le froid entre la défense centrale et le poste de latéral gauche où il est apparu plus en difficulté. Mais cela ne l’a pas empêché à être appelé en équipe du Brésil.
En mars dernier, il fêtait ses deux premières sélections face à l’Angleterre et l’Espagne, profitant de l’absence de Marquinhos pour se faire une place dans le onze de départ. La venue de Dorival à la tête de la Seleção n’y était pas étrangère non plus. C’était tout simplement le coach du Brésilien à São Paulo. «Depuis l’année dernière à São Paulo, Dorival m’a donné beaucoup de liberté et de confiance pour jouer mon jeu. Aujourd’hui, ce n’était pas différent», confiait alors le joueur de 20 ans au soir de sa seconde sélection. La suite est plus difficile.
En souffrance contre les États-Unis
Laissé sur le banc contre le Mexique (3-2) au profit du duo Bremer-Militão, Beraldo est de nouveau entré dans le onze de départ lors du nul contre les États-Unis (1-1). Associé à Marquinhos, «une source d’inspiration» pour le cadet, le défenseur de 20 ans a montré ses limites. Il a trop rarement éteint les offensives américaines, à l’image du raid de Pulisic offrant le coup franc de l’égalisation. Dépassé et fautif sur le Milanais, Beraldo est à l’image de la sélection brésilienne, friable défensivement à l’heure de démarrer la Copa América.
Il n’a pas tout raté bien sûr, et aurait même pu marquer en fin de match de la tête, mais sa fragilité ne donne aucune assurance. Il a même coûté une frayeur à Alisson. «Il est le pari de Dorival. Il le connaît très bien. De plus, il est gaucher, une option qui n’a pas été facile à trouver au Brésil ces dernières années, argumente Thiago Arantes, journaliste pour UOL, tout en laissant planer un grand doute. Je ne commencerais pas avec lui comme titulaire, j’ai même des doutes sur Marquinhos», conclut-il. Le capitaine du PSG ne devrait pourtant pas être remis en cause.
Beraldo encore tendre
L’inconnu se situe dans l’identité du défenseur qui l’accompagnera entre son coéquipier parisien, Bremer, Eder Militão ou Gabriel Magalhães. Les deux derniers cités ont les faveurs de la presse brésilienne, le Turinois ayant été appelé en renfort après la première liste du sélectionneur. Le temps presse pour Dorival. Après 4 rencontres, il n’a pas encore trouvé sa charnière centrale, qui a tout de même encaissé 6 buts sur cette période, et le premier match de Copa América, face au Costa Rica, arrive très vite, le 25 juin prochain.
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