OGC Nice : les touchantes confidences de Dante sur sa traversée du désert
Après plusieurs mois d'absence, Dante a retrouvé la compétition avec la reprise de la Ligue 1. Le capitaine de l'OGC Nice en a bavé et est revenu sur cette longue rééducation dans un entretien.
1er novembre 2020. Face à l'Angers SCO, le défenseur de l'OGC Nice Dante se blesse sérieusement au genou. Le verdict tombe quelques heures plus tard : victime d'une rupture du ligament croisé antérieur, saison terminée. Un véritable coup dur pour le capitaine des Aiglons, qui ont derrière vécu une saison galère avec cette neuvième place en Ligue 1 notamment. Mais le joueur de 37 ans n'a jamais abandonné et est revenu encore plus fort cet été. Après avoir retrouvé les terrains lors de la préparation estivale, le principal concerné a rejoué en match officiel contre Reims (0-0) lors de la 1ère journée, avant d'enchaîner à Lille (victoire 4-0).
Avant de défier l'Olympique de Marseille dimanche soir en clôture de la 3e journée du championnat de France (20h45, à suivre en live sur Foot Mercato), Dante s'est longuement confié à Nice-Matin sur sa longue blessure et sa rééducation. Et ce dernier en a bavé. «Bien sûr que le sport, c'est de la souffrance. Quand tu vois les JO, même le 100m est une souffrance. C'est moins de 10 secondes d'effort, mais le chemin qu'il faut pour en arriver là ! (...) Vouloir se surpasser, avoir l'envie de monter, c'est ce qui m'a animé quand j'avais les béquilles. Je devais être assisté pour prendre la douche par exemple, je déteste ça», a lâché l'ancien joueur de Wolfsbourg.
«Il faut se sacrifier pour être ensuite récompensé et se sentir fort»
Car pour revenir au plus haut niveau, lui qui a tant manqué au Gym, Dante a beaucoup travaillé durant des mois. «Je n'avais pas de temps à perdre. Dès le 4e mois, j'ai pu courir. Au 5e, j'ai retouché le ballon, "tapé" fort dans le physique. Là, dans ma tête, c'était gagné. Physiquement, j'ai souffert, a confié l'expérimenté défenseur. Je voulais puiser au maximum dans mes ressources, je n'avais pas le choix. Mais j'étais prêt. En vacances, au Brésil, j'ai travaillé 18 jours sur les 20 passés là-bas. Il n'y a pas de secret. Il faut se sacrifier pour être ensuite récompensé et se sentir fort.»
Du travail, de l'envie et un mental d'acier. Voici la recette pour voir le bout du tunnel et retrouver une place de titulaire. Mais surtout, cette longue absence a permis au Brésilien de penser à lui : «ça m'a montré que c'est bien beau de s'occuper des autres, mais il faut le faire quand toi t'es fort. Si tu es faible, tu vas échouer dans les deux domaines. Recharge tes batteries et donne aux autres, c'est ce que je retiens.» Un joli message de fin signé Dante, de retour sur son nuage.