Équipe de France : échec à l’Euro, prolongation, Mbappé… les révélations de Didier Deschamps
Dans un entretien accordé à Téléfoot ce dimanche, Didier Deschamps a passé en revue les sujets sur l’actualité bleue.
Deux mois après leur élimination contre l’Espagne (2-1), en demi-finale d’un Euro qu’ils convoitaient, les Bleus sont de retour aux affaires. Cette semaine, Didier Deschamps a dévoilé sa première liste de la saison en vue des deux rencontres de Ligue des Nations face à l’Italie, le 6 septembre, et la Belgique, le 9. Des changements, on peut en noter quelques-uns : Michael Olise et Manu Koné ont été appelés pour la première fois, Wesley Fofana a effectué son retour chez les Bleus, alors que Benjamin Pavard a, lui, été laissé de côté, pour des raisons différentes d’Adrien Rabiot (en manque de rythme et sans club). Forcément, il faudra aussi désormais composer sans Olivier Giroud, retraité après 13 ans de bons et loyaux services.
Invité à commenter les sujets chauds de l’actualité bleue, Didier Deschamps n’a pas slalomé entre les questions. Sur Téléfoot, il a d’abord évoqué l’échec de l’Euro, (qu’il ne considère pas totalement comme un échec), martelant qu’une conjugaison d’évènements n’avait pas non plus favorisé la réussite de son équipe : «la déception est là, oui, on avait l’ambition de se retrouver le 14 juillet (jour de la finale), et on espérait plus. Mais est-ce qu’on pouvait faire plus sur le moment ? On a dû gérer des situations individuelles avec des joueurs arrivés blessés, avec des interrogations. Evidemment que la blessure de Kylian est un fait important, et que ça l’a forcément handicapé», a souligné l’entraîneur tricolore.
Pas de prolongation pour le moment
Au regard du matériel sous le coude, Didier Deschamps était forcément attendu par les supporters tricolores. Pourtant, les émotions se sont faites plus rares que chez nos voisins espagnols et allemands. «Si on a procuré moins d’émotions que l’Espagne ou l’Allemagne ? Les supporters sont déçus comme nous, mais il y a eu des émotions, on n’arrive pas en demi en claquant des doigts. On dirait que c’est le minimum syndical, je ne vais pas fuir la réalité aussi, car dans l’animation offensive, évidemment qu’on n’était pas au mieux. Mais ça ne nous a pas empêchés d’être dangereux, même si on aurait pu l’être plus.» Egalement interrogé sur d’éventuelles discussions en vue d’une prolongation, Deschamps a indiqué que ce n’était pas à l’ordre du jour.
«Oui, 13e saison à la tête des Bleus, mais si je suis là, c’est que j’en ai envie, je ne continue pas pour continuer. Oui, j’ai fait un point fin juillet avec le président. On a discuté, analysé, et c’est normal que je lui donne mon ressenti, car c’est le décisionnaire. Une prolongation évoquée ? Non, ce n’est pas d’actualité, j’ai un contrat jusqu’en 2026», a-t-il rappelé. Du général au particulier, il a donc terminé en évoquant Kylian Mbappé et son aventure madrilène, mais aussi le nouveau visage tricolore, Michael Olise : «Mbappé a réussi à marquer avec le Real Madrid contre l’Atalanta, mais on attend beaucoup de lui, comme toujours, et forcément ça ne se fait pas en claquant des doigts. Je le connais, il fera tout pour que ça se passe du meux possible à Madrid. Pour Olise, il aurait pu être avec nous dès l’Euro, mais là, il a encore changé de statut avec l’étape Bayern, il aura tout pour être au plus haut-niveau, mais aura encore des étapes à franchir. » Ca pourrait commencer dès vendredi, face à l’Italie, avec une première cape en Bleus.
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